Dernière mise à jour à 09h38 le 18/10
Le ministre irakien des Affaires étrangères Mohammed al-Hakim et son homologue français, Jean-Yves Le Drian, ont discuté jeudi de la coopération pour faire face à la menace de l'Etat islamique (EI) en Irak et en Syrie, alors que se déroule actuellement une offensive turque dans le nord-est de la Syrie.
Lors d'une conférence de presse conjointe, M. Hakim a déclaré que les deux parties "ont discuté intensivement de l'intervention turque dans les territoires syriens, et la France souhaite trouver une solution à la crise des combattants terroristes (de l'EI) actuellement présents en Syrie".

(Xinhua/Khalil Dawood)
Les deux hommes sont convenus de coopérer pour trouver des mécanismes appropriés afin de poursuivre en justice les combattants étrangers de l'EI ainsi que des solutions pour les familles des combattants de l'EI, en particulier celles des combattants étrangers, a fait savoir M. Hakim.
"Le nombre des combattants étrangers (de l'EI) en Syrie est très élevé, ils sont originaires de 72 pays. Ces pays devraient prendre des mesures appropriées à l'égard de leurs citoyens", a-t-il indiqué.
Le ministre irakien a déclaré que son pays avait officiellement annoncé qu'il était prêt à rapatrier les combattants irakiens de l'EI et leurs familles et leur prévoirait un procès équitable dans le cadre de la loi irakienne.
De son côté, M. Le Drian a averti que l'intervention turque dans le nord de la Syrie saperait les acquis réalisés par la coalition internationale contre l'EI.
"Il y a un grand nombre de combattants étrangers dans les camps du nord de la Syrie, y compris des Irakiens", a souligné M. Le Drian, ajoutant qu'ils sont détenus dans les prisons de camps gérés par les Forces démocratiques syriennes (FDS). "Nous devons être coopératifs pour maintenir la sécurité de ces prisons", a-t-il déclaré.
M. Le Drian a confirmé qu'il était nécessaire de trouver des mécanismes judiciaires appropriés pour poursuivre tous ces combattants extrémistes et empêcher la réémergence du groupe EI en Irak et en Syrie.
La France a exprimé à plusieurs reprises qu'elle préférait que ses citoyens détenus en Irak et en Syrie et ayant combattu avec l'EI soient poursuivis sur place, craignant un militantisme croissant sur son propre territoire.
En coordination avec six autres pays européens, à savoir le Royaume-Uni, la Belgique, l'Allemagne, les Pays-Bas, la Suède et le Danemark, la France travaille à la création d'un tribunal international en Irak.
En ce qui concerne les tensions dans la région du Golfe, MM. Hakim et Le Drian ont déclaré qu'ils étaient convenus de soutenir les efforts visant à apaiser les tensions entre l'Iran et les Etats-Unis et ont affirmé la nécessité d'assurer la liberté de navigation dans les eaux du Golfe.
Plus tôt dans la journée, M. Le Drian est arrivé à Bagdad et a été reçu par son homologue irakien avant qu'ils ne tiennent une réunion sur les relations bilatérales, les sujets d'intérêt commun ainsi que les derniers développements au Moyen-Orient.
Selon la presse, M. Le Drian devrait également rencontrer de hauts dirigeants irakiens à Bagdad et des dirigeants de la région semi-autonome du Kurdistan pour discuter de l'opération militaire turque en Syrie et des prisonniers de l'EI détenus par les FDS.
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