Dernière mise à jour à 09h38 le 18/10
Après avoir trouvé un accord sur le Brexit jeudi en début d'après-midi, le président du Conseil européen a déclaré que l'UE était prête à examiner le texte d'accord et à organiser la procédure de retrait du Royaume-Uni dans les délais.
Les 27 chefs d'Etat et de Gouvernement de l'UE ont trouvé un accord sur le Brexit, tel que convenu entre négociateurs de l'UE et le gouvernement britannique.
(Xinhua/Zheng Huansong)
Ce texte de 600 pages a été entériné par les 27 et serait en examen, "en dernière ligne droite pour sa ratification", a annoncé Donald Tusk, président du Conseil européen lors d'une conférence de presse.
De grands changements ont été apportés au nouvel accord, lui donnant une évaluation positive.
D'après M. Tusk, "le Premier ministre britannique Boris Johnson a accepté d'avoir des contrôles douaniers au point d'entrée en Irlande du Nord. Un compromis qui permettra d'éviter des contrôles à la frontière entre la République d'Irlande et l'Irlande du Nord.
Le nouvel accord protège pleinement le marché unique. Il apporte une sécurité juridique aux problèmes créés par le Brexit.
"3,5 millions de citoyens européens vivant au Royaume-Uni et 1,5 millions de citoyens britannique vivant dans l'UE seront ainsi protégés de leurs droits, grâce à ce nouvel accord", a indiqué Jean Claude Juncker, président de la Commission européenne.
L'accord révisé sur Brexit ouvre ainsi des perspectives vers une sortie ordonnée du Royaume-Uni de l'UE.
Le président du Conseil européen a invité, à cet effet, le Parlement européen, la Commission européenne et le Conseil européen à oeuvrer pour que cet accord puisse entrer en vigueur le 1er novembre 2019, afin de respecter les délais de retrait du Royaume-Uni de l'UE.
Après la ratification du nouvel accord par le Conseil européen, il devra ensuite être voté par le Parlement européen. Ce sera ensuite au Parlement britannique de voter pour décider de donner son feu vert ou pas.