Dernière mise à jour à 13h19 le 24/10
De hauts responsables sécuritaires du G5 Sahel (le Mali, la Mauritanie, le Burkina Faso, le Niger, le Tchad) vont examiner le contexte de défense et de sécurité dans la région, à l'occasion de l'ouverture, mercredi à Nouakchott, des travaux de la 9e session du Comité ordinaire de défense et de sécurité du G5 Sahel, a appris mercredi Xinhua de source officielle.
Les travaux de cette session, qui se déroulent pendant trois jours, en présence du commandant de la force française Barkhane, vont examiner "la situation de la force conjointe et les instances de formation et d'encadrement militaires des pays de G5 Sahel, les voies et moyens permettant l'échanger d'expertise et des renseignements, ainsi que la coordination et la gestion des structures de formation en lien avec l'action sécuritaire dans les cinq pays du groupe", a indiqué la même source.
"La situation sécuritaire dans l'espace du G5 Sahel a connu une dégradation inquiétante, particulièrement dans le fuseau centre, caractérisé par de nombreux cas d'attaques terroristes ces derniers temps", a précisé le général Moise Minoungou, chef d'état-major général des armées du Burkina Faso, également président en exercice du Comité ordinaire de défense et de sécurité du G5 Sahel.
Pour sa part, le général de division Mohamed Cheikh Ould Mohamed Lemine, chef d'état-major général des armées de la Mauritanie, a rappelé que "l'étendue des opérations des groupes armés terroristes et l'évolution continue de leurs modes d'action, nous interpellent encore une fois sur la nécessité d'unir nos efforts en vue d'une prise en charge multidimensionnelle du phénomène de l'extrémisme violent qui affecte sérieusement la paix et la sécurité sous-régionales et compromet gravement la stratégie de développement et de sécurité des pays G5 Sahel".
La force conjointe du G5 Sahel a déployé environ 5.000 hommes pour faire face aux organisations terroristes dans la sous-région.