Dernière mise à jour à 13h19 le 24/10
Alors que l'Union européenne (UE) étudie la demande de report du Brexit faite par le Royaume-Uni, la France s'est dite favorable à un report "de quelques jours" mais refuse de "rediscuter l'accord", par la voix de la secrétaire d'Etat française aux Affaires européennes Amélie de Montchalin, mardi 22 octobre.
"En fin de semaine, nous verrons si une extension purement technique de quelques jours se justifie, pour que le parlement britannique puisse achever sa procédure parlementaire", a-t-elle déclaré devant les sénateurs français.
"En dehors d'une telle perspective, une extension destinée à gagner du temps ou à rediscuter de l'accord est exclue", a-t-elle précisé.
Le président du Conseil européen Donald Tusk a indiqué dans la soirée avoir recommandé aux 27 pays membres de l'UE d'accepter la demande de report du Royaume-Uni.
Pour la secrétaire d'Etat française aux Affaires européennes, la France ne changera pas de position : "Nous avons perdu trop de temps, nous avons trouvé un accord et il faut maintenant le mettre en œuvre sans délai pour faire cesser une incertitude qui pénalise des millions de citoyens et d'entreprises", a-t-elle expliqué.
Suite au vote des parlementaires britanniques demandant un report du Brexit, dont la date butoir est fixée au 31 octobre, le Premier ministre britannique Boris Johnson a suspendu l'examen de l'accord par le Parlement dans l'attente d'une nouvelle échéance de la part de l'UE.