Dernière mise à jour à 13h45 le 18/11
Des industriels kenyans espèrent créer des joint-ventures avec des investisseurs chinois afin de dynamiser la croissance industrielle dans leur pays, a indiqué vendredi Tobias Alando, haut responsable de l'Association de l'industrie manufacturière kényane (KAM).
Si la Chine est un acteur encore neuf sur la scène industrielle nationale, c'est elle au final qui pourrait avoir le plus gros impact, a-t-il dit en marge d'un forum économique à Nairobi.
Aussi, "les industriels kenyans sont désireux de lier un partenariat avec leurs pairs chinois en raison de leur productivité avancée et une technologie pertinente au niveau local", a indiqué M. Alando.
La KAM fonde de gros espoirs sur le secteur de l'agro-transformation, mais aussi sur des partenariats dans l'automobile et le textile. Son responsable souligne que la contribution de l'industrie manufacturière au PIB stagne autour des 10% depuis une décennie en raison de la concurrence des importations.
M. Alando a dit observer que son pays perdait des recettes en devises en n'exportant que des produits agricoles non transformés comme le thé ou le café. C'est pourquoi "les Chinois peuvent être un catalyseur permettant de garantir au Kenya que tous ses produits agricoles bénéficient d'une valeur ajoutée avant d'être exportés dans le monde".