Dernière mise à jour à 15h32 le 20/12
Le président du Conseil souverain du Soudan Abdel Fattah Al-Burhan a déclaré jeudi que le conseil n'excluait pas la possibilité de recourir à la Cour pénale internationale (CPI) pour juger ceux qui ont commis des crimes dans la région du Darfour.
"Toute personne ayant commis des crimes au Darfour, en particulier contre les populations déplacées, doit être jugée et rendre des comptes", a déclaré M. Al-Burhan dans un communiqué du conseil.
M. Al-Burhan a appelé à présenter des excuses aux personnes déplacées, soulignant l'importance de restaurer leurs droits et d'assurer leur retour dans leur villages d'origine.
Le président a également réaffirmé que les populations déplacées seraient impliquées dans les pourparlers de paix.
La région soudanaise du Darfour a été le théâtre depuis 2003 d'une guerre civile qui a fait plus de 2 millions de déplacés.