Dernière mise à jour à 08h50 le 26/12
L'Egypte maintient ses propositions sur le remplissage et l'exploitation du nouveau barrage construit par l'Ethiopie sur le cours supérieur du Nil, a annoncé mercredi dans un communiqué le ministère égyptien des Ressources en eau et de l'Irrigation.
L'Egypte veut continuer à bénéficier d'un débit annuel minimum de 40 milliards de mètres cubes d'eau sur la branche du Nil bleu qui irrigue ses terres, a indiqué le communiqué.
"La proposition de l'Ethiopie consiste à autoriser un débit annuel de 35 milliards de mètres cubes d'eau sur le Nil bleu, et seulement pendant les périodes de remplissage du barrage et de sécheresse ou de sécheresse prolongée", selon le communiqué égyptien.
L'Ethiopie, un pays situé sur le cours supérieur du Nil, a entamé la construction de son Grand barrage de la Renaissance (GERD) en 2011. L'Egypte, située en aval, craint quant à elle que ce barrage n'affecte les 55,5 milliards de mètres cubes d'eau qu'elle reçoit chaque année du Nil.
Les négociations entre l'Egypte, l'Ethiopie et le Soudan sur ce barrage sont dans l'impasse depuis plusieurs années. Les trois pays ont cependant récemment entamé une nouvelle série de pourparlers sous la médiation des Etats-Unis et avec la participation de la Banque mondiale.
Une fois achevé, le GERD devrait produire plus de 6 000 mégawatts d'électricité, et deviendra le plus grand barrage hydroélectrique d'Afrique.