Dernière mise à jour à 09h48 le 07/01
L'Armée nationale libyenne (ANL), puissante milice basée dans l'est du pays, a nié dimanche toute responsabilité dans une frappe aérienne ayant visé l'académie militaire de Tripoli, dans laquelle des dizaines de cadets ont été tués ou blessés.
"Le Commandement général (de l'ANL) nie catégoriquement toute responsabilité dans le bombardement de l'académie militaire de Tripoli", a déclaré le porte-parole de l'ANL, Ahmad al-Mismari, lors d'une conférence de presse à Benghazi (est).
"Le bombardement de l'académie militaire pourrait être la résultante d'un obus de mortier, pas d'une frappe aérienne", a-t-il ajouté.
Une enquête officielle a été ouverte, a révélé M. Al-Mismari, qui a appelé les Nations Unies à dépêcher un comité sur place pour aider à déterminer les détails de l'attaque.
Samedi, 30 cadets ont été tués et 33 autres blessés dans une frappe aérienne qui a touché l'académie militaire de Tripoli, selon le ministère de la Santé du gouvernement d'union nationale (GNA) reconnu par l'ONU.
Le GNA a accusé l'ANL d'avoir perpétré cette attaque.
Depuis avril 2019, l'ANL mène une campagne pour s'emparer de Tripoli et en chasser le gouvernement de Fayez Sarraj. On estime que les combats ont tué et blessé des milliers de personnes, et causé le déplacement de plus de 120.000 autres.