Dernière mise à jour à 09h58 le 14/01
Le conseiller juridique de la Commission nationale des élections (CNE), Cletchi Na Isna, a reconnu ce lundi lors d'une conférence de presse l'existence des omissions dans le procès-verbal de la réunion en plénière de la CNE et promis de faire des "corrections" avant la publication des résultats définitifs.
"Il y a des échecs, il y a un procès-verbal sans signatures", a affirmé le conseiller juridique, qui a promis d'inviter les représentants des candidats à signer le procès-verbal de la plénière.
Les analystes juridiques bissau-guinéens ont estimé qu'en l'absence des signatures sur le procès-verbal, le second tour des élections présidentielles sera invalidé.
La Cour suprême a exigé que la CNE fournisse le procès-verbal de sa plénière, qui devrait inclure le procès-verbal de l'apurement régional, les plaintes, les protestations et les contre-protestations.
"Ce sont des conditions qui permettront à la Cour suprême de se prononcer sur recours du candidat défait", a souligné la CNE.
Le candidat battu au second tour de l'élection présidentielle le 29 décembre dernier, Domingos Simoes Pereira, a accusé la CNE de falsification du procès-verbal électoral en faveur du candidat élu Umaro Sissoco Embalo.
Selon les résultats provisoires, Umaro Sissoco Embalo, soutenu par le Mouvement pour l'Alternance démocratique (MADEM G-15), a été élu avec 53,55% des voix, tandis que le candidat Domingos Simoes Pereira en a obtenu 46,45%.