Dernière mise à jour à 13h41 le 01/03
Le gouvernement congolais a adopté samedi un plan d’urgence pour venir en aide à 200.000 personnes victimes de catastrophes naturelles dans plusieurs localités et villes du pays, dans le but de relancer les activités dans les zones sinistrées à cause des inondations, a appris Xinhua.
"Les défis à relever dus aux inondations pour soulager les populations sont énormes", a déclaré la ministre des Affaires sociales et de l’Action humanitaire, Antoinette Dinga-Dzondo, lors d'une réunion de coordination humanitaire avec les agences du système des Nations Unies au Congo.
Ces défis sont tous à la fois d’ordre alimentaire et infrastructurel, mais aussi sanitaire, ce qui exige une surveillance épidémiologique adéquate en vue de contenir la propagation des maladies hydriques, notamment le choléra.
La mise en œuvre de ce plan nécessite une mobilisation conséquente de fonds, a-t-elle indiqué, sans en préciser le montant.
En effet, d’après une étude réalisée par le Programme alimentaire mondial, près de 130.000 personnes au Congo seraient en situation d’insécurité alimentaire qui touche principalement les districts de Mossaka et d’Epena, deux localités du département de la Likouala où les pertes agricoles sont importantes et les prix des boutures de manioc et de bananes sont en forte hausse.
Selon la ministre, dans la prise en charge des sinistrés en dehors des localités de la zone septentrionale déjà ciblées devraient s’ajouter Brazzaville, Pointe-Noire et quelques localités du Niari.
"L’appui aux communautés touchées dans la reconstitution des moyens de transport nautique et dans la réhabilitation des infrastructures scolaires et sanitaires de base, (ainsi que) la facilitation de la reconstitution des documents d’état civil détruits par les inondations, allongent la liste des actions à mener", a-t-elle rappelé.