Dernière mise à jour à 09h18 le 11/06
Les garants et facilitateurs de l'accord de paix du 6 février 2019 entre l'Etat centrafricain et les rebelles ont fermement condamné mercredi les dernières attaques perpétrées par le groupe armé 3R dans l'ouest de la République centrafricaine (RCA).
Des éléments du groupe 3R ont attaqué mardi un check-point de l'armée centrafricaine ainsi que des casques bleus dans la ville de Pougol (nord-ouest), faisant deux blessés légers parmi les soldats des Nations Unies.
Le même jour, d'autres rebelles assimilés à des éléments des 3R ont ouvert le feu contre le camps de l'Unité spéciale mixte de sécurité (USMS) dans la ville de Bouar (ouest), faisant une dizaine de blessés légers.
Devant de telles attaques coordonnées, les garants et facilitateurs de l'accord de paix, notamment l'Union africaine (UA), la Communauté économique des Etats de l'Afrique centrale (CEEAC), et la mission onusienne de maintien de la paix en Centrafrique (MINUSCA), dans un communiqué conjoint, ont demandé au gouvernement centrafricain de diligenter des enquêtes rapides afin d'établir toutes les responsabilités de ces attaques.
A la mi-mai, le chef du groupe armé 3R, Abass Sidiki Mahamat, avait regagné son ancienne base de la ville centrafricaine de De Gaulle (ouest), provoquant un mouvement important de ses hommes vers la ville.
Le chef rebelle est pourtant signataire de l'accord de paix du février 2019 et avait été nommé conseiller à la Primature centrafricaine.