Dernière mise à jour à 13h55 le 08/01
Les personnes déplacées qui retournent dans la région du Tigré en Ethiopie, ravagée par le conflit, trouvent leurs maisons, leurs bâtiments gouvernementaux et leurs infrastructures pillés, endommagés ou même détruits, ont déclaré jeudi des humanitaires des Nations Unies.
Deux missions conjointes d'évaluation des besoins ont été déployées au Tigré le 20 décembre dernier, après que les forces du gouvernement fédéral éthiopien eurent commencé une campagne militaire dans l'Etat régional le plus septentrional du pays au début du mois de novembre dernier.
La mission déployée dans le sud du Tigré a déclaré que la vie à Alamata, Mehoni et Mekele revient progressivement à la normale avec la reprise de certains services de base, notamment l'électricité et les télécommunications, a indiqué le Bureau de la coordination des affaires humanitaires (BCAH) des Nations Unies dans un communiqué.
La majorité des personnes déplacées sont rentrées chez elles ou sont en train de le faire. Cependant, la plupart de leurs biens ont été pillés ou détruits. Outre le pillage de propriétés privées, la mission a également observé des dommages massifs et/ou du vandalisme dans les centres de santé publique et l'absence de personnel de santé, a fait savoir le BCAH.
Selon les deux missions d'évaluation, les réserves de nourriture sont très limitées et seuls des produits alimentaires locaux sont disponibles et à des prix en hausse. La nourriture, la sécurité, le logement, les articles non alimentaires, la santé, la nutrition, l'eau, l'assainissement et l'hygiène sont les besoins prioritaires identifiés.
Les infrastructures doivent être restaurées d'urgence car de nombreux bâtiments, notamment des écoles, des hôpitaux et des bureaux administratifs, ont été pillés et endommagés. Les installations sanitaires en dehors des grandes villes ne sont pas opérationnelles et celles des grandes villes fonctionnent partiellement, avec un stock de fournitures limité voire inexistant et l'absence de personnel de santé, a ajouté le BCAH.
Depuis que le conflit a éclaté, seules 77.000 personnes, pour la plupart dans la capitale Mekele et ses environs, et 25.000 réfugiés dans deux camps ont reçu une aide alimentaire des Nations Unies et de ses partenaires. L'accès à la plupart des régions du nord-ouest, de l'est et du centre du Tigré reste limité en raison de l'insécurité permanente et des obstacles bureaucratiques. Deux des quatre camps de réfugiés de la région ne sont toujours pas accessibles, a précisé le BCAH.
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