Dernière mise à jour à 09h34 le 02/02
Le Royaume-Uni a imposé lundi des sanctions contre des responsables de la sécurité au Zimbabwe en raison de violations présumées des droits de l'Homme.
Une interdiction de voyager et un gel des actifs ont été décidés contre le ministre d'Etat à la Sécurité nationale Owen Ncube, le chef de l'Organisation centrale du renseignement Isaac Moyo, le chef de la police Godwin Matanga et l'ancien commandant militaire Anselem Sanyatwe, aujourd'hui ambassadeur du Zimbabwe en Tanzanie.
Ces mesures sont les premières sanctions autonomes du Royaume-Uni contre le Zimbabwe depuis que le royaume a quitté l'Union européenne.
Ces sanctions ciblées visent à punir les individus responsables des pires violations des droits de l'Homme à l'encontre de la population zimbabwéenne. Cela inclut la répression des manifestants en janvier 2019, qui a entraîné la mort de 17 Zimbabwéens, ainsi que les violences post-électorales d'août 2018 qui ont coûté la vie à six manifestants, a précisé le ministre britannique des Affaires étrangères Dominic Raab.
"Les désignations d'aujourd'hui sont les premières décidées par le Royaume-Uni à l'encontre d'individus dans le cadre du régime autonome de sanctions britanniques contre le Zimbabwe, qui est entré en vigueur à 23h le 31 décembre 2020", a ajouté M. Raab.