Dernière mise à jour à 08h55 le 22/02
Le président algérien Abdelmadjid Tebboune a procédé dimanche à la dissolution de l'Assemblé populaire nationale (APN, chambre basse du parlement), et opéré un remaniement partiel dans le gouvernement de Abdelaziz Djerad, qui a été maintenu à la tête de l'exécutif.
Dans un premier temps, le chef de l'Etat a signé un décret présidentiel portant dissolution de l'APN.
Dans la même journée, il a remanié le gouvernement, en maintenant toutefois inchangés les ministères régaliens (Défense, Affaires étrangères, Intérieur, Justice et Finances), à l'exception de celui de l'Energie. Ce poste n'est plus sous la coupe de Abdelmadjid Attar. Il est sous la responsabilité de Mohamed Arkab, qui prend aussi celui des Mines, occupé jusque-là par lui-même.
Selon un communiqué de la présidence de la République, Ferhat Ait Ali a été remplacé par Mohamed Bacha au ministère de l'Industrie. Le département des Ressources en eau revient à Mustapha Kamel Mihoubi en remplacement de Arezki Berraki. Mohamed Hamidou se voit remplacé par Mohamed Ali Boughazi au ministère de l'Artisanat et du Travail familial. Le ministère de la Numérisation et des Statistiques a été confié à Hocine Cherhabil en remplacement de Mounir Khaled Berrah. Quant aux ministères de l'Habitat, de l'Urbanisme et de la Ville et celui de l'Environnement relèvent désormais du ressort de Tarek Belaribi et de Mme Dalila Boudjemaa qui prennent respectivement la place de Kamel Nasri et de Mme Nassira Benharrats.
En vertu de ce remaniement ministériel, le nombre des départements ministériels passe à 36 ministres, ministres délégués et secrétaires d'Etat au lieu de 39 dans le précédent gouvernement.