Dernière mise à jour à 16h39 le 09/06
Les statistiques namibiennes sur la criminalité montrent que quatre rhinocéros et un éléphant ont été victimes de braconnage depuis le 1er janvier, tandis que les forces de l'ordre poursuivent leurs opérations pour resserrer l'étau sur les crimes contre la nature dans ce pays, a rapporté mardi un responsable.
Les rhinocéros étaient quatre rhinocéros blancs qui ont été braconnés dans des fermes privées, tandis que l'éléphant a été braconné dans une réserve de la région d'Otjozondjupa dans le centre du pays, a rapporté mardi le porte-parole du ministère de l'Environnement, Romeo Muyunda, dans un bulletin d'information.
"Ces chiffres montrent un recul important du braconnage de rhinocéros et d'éléphants. C'est principalement dû aux efforts collaboratifs des parties prenantes impliquées dans la lutte contre le braconnage", a-t-il déclaré, précisant que quatre suspects, dont un agent de police et un soldat, avaient été arrêtés le 6 juin.
Depuis le début du mois de juin, les agences des forces de l'ordre ont procédé à des arrestations importantes d'auteurs de crimes contre la faune impliquant des produits à haute valeur marchande dans tout le pays.
"Toutefois, nous souhaitons rendre hommage au soutien et à l'implication continues de la police et des forces de défense namibiennes dans la lutte contre le braconnage en général, et en particulier dans l'arrestation des suspects et la prévention du meurtre illégal d'animaux sauvages notamment de rhinocéros, d'éléphants et de pangolins", selon le porte-parole.