Dernière mise à jour à 09h01 le 30/06
Les pays d'Afrique de l'Est pourraient demander une prolongation de la date limite de juin qui avait été fixée pour la conclusion de la première phase des négociations sur les barrières commerciales pour la mise en œuvre de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECA).
Selon Rose Ronoh, directrice de la facilitation des échanges chez Kentrade, les négociations en cours entre Djibouti, l'Ethiopie, le Kenya, le Rwanda et l'Ouganda sont centrées sur le commerce des marchandises et le commerce des services.
"Les négociations devront se poursuivre au-delà de l'échéance de juin 2021 après avoir demandé le consentement des chefs de l'Etat", a-t-elle déclaré mardi lors d'un webinaire sur la stratégie de la ZLECA du Kenya.
Elle a ajouté que parmi les défis, figurent l'insuffisance d'infrastructures intégrant les pays de la région, le manque de politiques harmonisées et des lois qui se chevauchent.
De son côté, George Dinda, expert en commerce au ministère de l'Industrialisation, du Commerce et du Développement des entreprises du Kenya, a déclaré que les pays devront également s'attaquer aux problèmes des zones économiques spéciales qui sont réputées entraîner une concurrence déloyale.
"Dans nos négociations, notre objectif est de garantir que ce qui se trouve sur le marché de la Communauté d'Afrique de l'Est soit protégé avant de partir vers d'autres marchés", a-t-il noté.
La mise en œuvre de la ZLECA a pour objectif d'éliminer les obstacles tarifaires et non tarifaires au commerce transfrontalier, stimulant ainsi les affaires continentales entre les pays africains.