La Chine a exprimé lundi l'espoir que la conférence internationale sur la Syrie, baptisée conférence de Genève II, serait organisée comme prévu.
"La Chine espère que les dispositions relatives à l'organisation de la conférence seront décidées le plus tôt possible et soutient la participation des régions et des pays concernés", a déclaré la porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères Hua Chunying lors d'une conférence de presse quotidienne.
La Chine espère que la conférence débouchera sur des résultats positifs et que le processus politique sera mené de manière substantielle et dans les meilleurs délais afin d'assurer une vie pacifique et stable pour le peuple syrien.
La conférence, qui devrait s'ouvrir le 22 janvier dans la ville suisse de Montreux, réunira le gouvernement syrien et l'opposition à la table des négociations pour la première fois depuis le début du conflit en mars 2011.
Les délégués de l'ONU, des cinq membres permanents du Conseil de sécurité de l'ONU, de la Ligue arabe, de l'Union européenne et de l'Organisation de coopération islamique seront présents à la conférence. Les délégués de l'Irak, de la Jordanie, du Liban et de la Turquie, les quatre principaux pays d'accueil des réfugiés syriens, y assisteront également. Les représentants des pays arabes de la région, tels que l'Arabie saoudite, le Qatar, les Emirats arabes unis et l'Egypte, participeront aussi à cette conférence, de même que ceux des pays occidentaux comme l'Allemagne, le Canada et le Danemark.
Selon des médias, Lakhdar Brahimi, le représentant spécial conjoint de l'ONU et de la Ligue arabe pour la Syrie, a indiqué vendredi que les Etats-Unis n'avaient pas donné leur accord concernant la participation de l'Iran, le principal allié régional du gouvernement syrien.