La Chine a réfuté mercredi les remarques de la directrice du département des droits de l'homme de l'ONU, Mme Navi Pillay, concernant l'incident du 4 juin, indiquant qu'il s'agissait d'une grave intervention dans la pourvoir judiciaire et les affaires intérieures de la Chine.
Mme Pillay a exhorté mardi la Chine à libérer immédiatement dix "activistes" en détention pour l'exercice de leurs droits de l'homme à la liberté d'expression et la révélation de la vérité sur ce qui s'est passé il y a 25 ans.
"Le soi-disant communiqué de presse publié par la haute commissaire de l'ONU aux droits de l'homme Navi Pillay va fortement à l'encontre de son mandat et représente une grave intervention dans la souveraineté judiciaire et les affaires intérieures de la Chine", a indiqué le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères Hong Lei lors d'une conférence de presse quotidienne.
"La Chine s'y oppose de manière ferme", a indiqué M. Hong.
Le gouvernement chinois est déjà arrivé à une conclusion sur l'incident politique qui a lieu à la fin des années 1980 en Chine, a noté M. Hong.
Les accomplissements énormes de la Chine dans le domaine des droits de l'homme sont là devant les yeux de tous, a-t-il indiqué.
"La Chine a choisi une voie viable pour développer les droits de l'homme, et cela ne sera pas changé par n'importe quelle voix en désaccord", a ajouté le porte-parole.