A l'approche du sommet du Groupe des Sept (G7) à Bruxelles, la chancelière allemande Angela Merkel a déclaré mercredi que le G7 suivrait trois axes dans son approche vis-à-vis de la question de la crise ukrainienne, a rapporté le journal allemand Der Spiegel sur son site Internet.
La chancelière allemande a tenu ces propos à quelques heures de la rencontre entre les dirigeants des sept pays les plus industrialisés à Bruxelles. La crise en Ukraine et les relations avec la Russie devraient dominer les discussions lors de ce sommet de deux jours.
Devant le Parlement allemand, Mme Merkel a déclaré que le G7 suivrait une approche comportant trois lignes directrices, à savoir le soutien à l'Ukraine, la recherche d'une solution diplomatique à la crise, et enfin, la possibilité de nouvelles sanctions contre la Russie en cas de dégradation de la situation en Ukraine.
Toutefois, Mme Merkel a souligné qu'il était important de maintenir un partenariat étroit avec la Russie, et que les sanctions n'étaient pas une fin en soi. Elle a dit espérer qu'il n'y aurait pas à aller plus loin sur la voie des sanctions.
Au mois de mars, les dirigeants du G7 avaient annoncé qu'ils boycotteraient le sommet du G8 prévu dans la ville russe de Sotchi en juin. A la place, ils ont décidé de se réunir à Bruxelles pour un sommet du G7 de deux jours.
L'exclusion de la Russie du G8 a été décidée quelques jours après que Moscou a intégré la Crimée à la Russie suite au référendum organisé dans la péninsule.
Mme Merkel a déclaré que le G8 n'était pas seulement une communauté économique mais que le groupe partageait aussi des valeurs communes, qui comprennent le respect du droit international.
L'attitude de la Russie face aux troubles en Ukraine a rendu "inévitable" l'exclusion de Moscou de la rencontre, a noté la chancelière.