Le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères Hong Lei a rejeté jeudi les remarques du secrétaire général du Cabinet japonais Yoshihide Suga sur l'incident du 4 juin.
"De claires conclusions ont été atteintes sur l'incident politique qui est survenu à la fin des années 1980 ainsi que les questions concernant cet incident. Le gouvernement chinois chérit la sauvegarde et la protection des droits de l'Homme et les grands succès des efforts chinois à cet égard alliés au développement économique et social depuis que la réforme et l'ouverture il y a plus de trente ans ont attiré l'attention du monde entier", a déclaré M. Hong dans un communiqué publié jeudi matin.
M. Hong s'est ainsi exprimé après que M. Suga avait fait des remarques mercredi lors du 25e anniversaire de l'incident du 4 juin.
"La liberté, le respect des droits de l'homme fondamentaux et la gouvernance en vertu de la loi sont des valeurs universelles partagées par la communauté internationale. Nous espérons que la Chine fera preuve de développement positif à cet égard", a indiqué Yoshihide Suga lors d'une conférence de presse, selon Kyodo News.
M. Hong a noté dans le communiqué que "Nous devons indiquer qu'il y a peu, le militarisme japonais a commis des crimes extrêmement graves contre l'humanité envers le peuple asiatique, dont le peuple chinois. Jusqu'à ce jour, le gouvernement et les dirigeants japonais hésitent encore à faire face et à réfléchir à leur histoire d'invasion. Par ailleurs, ils renversent par la subversion l'histoire, foulent au pied obstinément les sentiments de la majorité des gens des pays victimes et défient de manière provocante les résultats de la seconde Guerre mondiale ainsi que l'ordre international d'après la guerre".
"Qu'est ce qui peut donc permettre à un tel gouvernement et de tels dirigeants de parler arbitrairement de prétendus droits de l'Homme ? De quel droit peuvent-ils se permettre de faire des remarques irresponsables sur la question des droits de l'Homme contre la Chine. Nous exhortons le partie japonaise à respecter la souveraineté chinoise et à cesser de s'ingérer dans les affaires intérieures de la Chine", a souligné M. Hong.