L'initiative chinoise de la Route de la soie maritime présente une opportunité majeure pour le développement économique du Sri Lanka et aidera le pays à bien réaliser sa "Vision Mahinda", a indiqué le ministre sri-lankais de la Promotion de l'investissement, Laskshman Abeywardhana.
Dans une interview accordée à Xinhua à la veille de la visite du président chinois Xi Jinping au Sri Lanka, M. Abeywardhana a expliqué qu'en raison de l'emplacement unique du Sri Lanka, l'initiative, avancée par le président chinois lors de sa visite en Asie du Sud-Est en 2013, apportera une opportunité historique au développement économique d'après-guerre du pays et le Sri Lanka se transformera en nouveau centre mondial pour l'aviation, le transport maritime, l'énergie, le commerce et le tourisme.
Au sujet des derniers développements des relations sino-sri-lankaises, le ministre a affirmé: "Nous sommes ravis que les relations de coopération amicales entre les deux pays jouissent d'une bonne dynamique à l'heure actuelle, avec la coopération mutuellement bénéfique donnant de plus en plus de fruits. Je suis confiant dans le futur développement du commerce, de l'investissement et de la coopération entre les deux pays. Je souhaite également que de plus en plus d'entreprises chinoises viennent au Sri Lanka pour y exploiter les opportunités d'investissement".
Prenant note de l'ampleur du marché chinois, M. Abeywardhana a souhaité que de plus en plus de produits sri-lankais puissent obtenir l'accès au marché chinois, et que l'Accord de libre-échange (ALE) proposé entre le Sri Lanka et la Chine ainsi que ceux déjà existants entre le Sri Lanka et l'Inde et le Sri Lanka et le Pakistan améliorent significativement l'environnement d'investissement du Sri Lanka, augmentent l'attrait de son pays pour les investissements et donnent une nouvelle vigueur à la nouvelle phase de développement économique rapide du pays.
Expliquant les grands écarts dans le commerce bilatéral d'une manière objective, le ministre a lancé des propositions afin de diminuer efficacement de tels écarts, notamment en construisant la Route de la soie maritime afin d'attirer plus d'investissements directs étrangers au Sri Lanka, particulièrement les investissements directs de la Chine, en élargissant les investissements et en construisant des zones industrielles afin d'ajuster la formation, améliorer la qualité et la valeur ajoutée des produits à exporter dans le but d'augmenter le volume des exportations sri-lankaises vers la Chine et de résoudre le problème étape par étape.
"Bien honnêtement, en tant que ministre de la Promotion de l'investissement, je cherche à m'assurer que les intérêts du Sri Lanka puissent être maximisés à partir des investissements directs étrangers".
Les prêts et investissements de la Chine ont joué un rôle clé dans la reconstruction poste-guerre du Sri Lanka, contribuant non seulement aux réserves de devises et à la création d'emplois, mais également à la génération de bénéfices considérables à travers le transfert de technologie et le développement, a-t-il ajouté.
Le fait que la Chine est devenue en 2013 le plus grand investisseur direct étranger du Sri Lanka démontre que les relations bilatérales se sont considérablement consolidées. Cela montre également le rôle important que la Chine a joué dans le développement économique du Sri Lanka et dans sa prosprité future, a ajouté M. Abeywardhana.
La "Vision Mahinda" est un plan de développement qui envisage une accélération ambitieuse de la croissance à travers la promotion des investissements et la productivité montante. Elle vise à positionner le Sri Lanka comme économie basée sur cinq piliers, soit l'aviation, le secteur maritime, l'énergie, le commerce et le savoir.