Les initiatives chinoises de la Ceinture économique de la Route de la soie et de la Route maritime de la soie du 21e siècle (Ceinture et Route) faciliteront la coopération économique et ne serviront pas d'outil géostratégique, a indiqué samedi Zhang Yesui, vice-ministre chinois des Affaires étrangères.
Ces initiatives ne ciblent pas d'organisations internationales ou pays particuliers, a indiqué M. Zhang lors du Forum sur le développement chinois organisé à Beijing.
La Ceinture et la Route, proposées par la Chine en 2013, respectent les principes de consultation et de construction conjointes et de partage. Elles seront une plate-forme ouverte et inclusive pour la coopération régionale, prenant pleinement en considération la position, les intérêts et la commodité de chaque partie concernée, a indiqué M. Zhang.
La Chine et les Etats-Unis partagent de nombreux intérêts communs et d'importants champs de coopération en Asie-Pacifique, laquelle doit devenir une région prioritaire dans l'édification d'un nouveau modèle de relations entre grandes puissances pour les deux pays, a-t-il noté.
Il a également souligné que la Banque asiatique d'investissement dans les infrastructures (BAII), qui financera les projets de construction d'infrastructures le long de la Ceinture et de la Route, était conforme aux besoins de la région et complémentaire aux institutions financières existantes.
La Chine est un participant, un bâtisseur et un contributeur de l'actuel ordre international, a indiqué M. Zhang, notant que le pays sauvegardait depuis toujours l'ordre international d'après-guerre bâti autour des Nations unies. La Chine préconise aussi les réformes en conformité avec l'évolution de la situation, promouvant les relations internationales démocratiques et la gouvernance mondiale fondée sur le droit, a-t-il précisé.