La transparence financière, la gouvernance d'entreprise et des normes élevées en matière de compétences de gestion supérieures seront les pierres angulaires de la Banque asiatique d'investissement dans les infrastructures. De même, la nouvelle banque adoptera une approche « maigre, légère, verte » en matière de prêts.
57 pays ont déjà rejoint l'AIIB, où l'on compte des pays comme la Corée du Sud, le Royaume-Uni, l'Australie, la France, l'Allemagne et l'Italie qui ont adhéré en tant que membres fondateurs.
En accord avec une organisation aussi vaste, Jin Liqun, président du Secrétariat multilatéral provisoire de l'AIIB, a déclaré samedi lors d'un forum à Singapour que l'AIIB adoptera une structure « de gestion du 21e siècle ».
Il s'agira d'un « groupe noyau de professionnels » qui fera tourner la banque, et où la direction supérieure sera nommée sur la base de ses capacités et non de ses relations politiques.
« L'AIIB est une banque, pas une organisation politique ou une alliance politique », a déclaré M. Jin. « Cela permettra de garantir qu'elle fonctionnera de manière transparente ».
D'après M. Jin, l'AIIB aura des paramètres stricts et s'efforcera d'être exempte de corruption ainsi que transparente dans toutes ses opérations et transactions. A plusieurs reprises, il a souligné que l'AIIB affichera une « tolérance zéro face à la corruption ». La devise de la banque fixée par elle-même, est « maigre, propre et verte ».
M. Jin a également assuré son auditoire de Singapour que la Chine ne dominera pas les postes clés au sein de l'AIIB. « Le leadership n'est pas un privilège », a-t-il dit. « C'est une obligation ».
L'équipe de M. Jin a été en contact avec des experts de premier plan. Parmi eux Natalie Lichtenstein, qui a pris sa retraite de la Banque mondiale après 30 ans comme juriste senior.
Shaukat Aziz, ancien premier ministre du Pakistan, a déclaré que c'est précisément parce que l'AIIB commence à partir d'un « niveau zéro », qu'elle pourra éviter d'être « l'otage de l'histoire » et reproduire les erreurs commises par les institutions établies.
Lorsqu'on lui a demandé de savoir si l'AIIB respectera les « meilleures pratiques » de la Banque mondiale et de la Banque asiatique de développement, Shi Guangyao, Vice-ministre chinois des finances, a déclaré : « Il n'y a pas de ‘meilleures pratiques', mais des ‘pratiques supérieures'. La Chine va travailler avec les autres parties pour faire de l'AIIB une plate-forme professionnelle et efficace d'investissement dans les infrastructures ».
Par exemple, la banque aura probablement un conseil d'administration non-résident, à l'inverse du conseil d'administration résident communément adopté par la Banque mondiale et la Banque asiatique de développement.
Le conseil d'administration se trouvera dans le deuxième niveau de la structure de gouvernance. Le niveau supérieur, le conseil des gouverneurs, élira quant à lui un conseil d'administration, qui se verra confier la détermination des budgets et des projets.
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