Alors que le Parti communiste chinois (PCC) célèbrera le 94e anniversaire de sa fondation mercredi prochain, les hauts dirigeants se sont réunis vendredi pour étudier comment débarrasser le Parti de la corruption.
Lors de cette session d'étude, le président Xi Jinping, également secrétaire général du Comité central du PCC, a indiqué qu'éliminer les styles de travail indésirables et la corruption dépendait de la loi et des règlements et que ces derniers devaient être au coeur de la campagne.
Nous devons nous assurer que les responsables n'osent, ne puissent ni ne veulent être corrompus, a-t-il noté.
Il a mis l'accent sur l'importance de la lutte du Parti contre la corruption dans la mise en oeuvre des "Quatre Objectifs globaux", une stratégie pour le renouveau de la nation chinoise.
Selon lui, même si les efforts précédents ont permis de rafraîchir le Parti et le gouvernement et de consolider la foi des membres du Parti et du public, des problèmes subsistent, et le PCC reste confronté à une situation difficile.
"Il ne peut y avoir de repos ou de marche arrière dans notre campagne de lutte contre la corruption", a-t-il souligné.
Pour améliorer le système anti-corruption, il faut réviser les règles et règlements actuels et en élaborer de nouveaux, selon M. Xi.
Le même jour, le PCC a publié un nouveau règlement sur la performance des responsables, s'engageant à sanctionner l'incompétence par une rétrogradation ou un limogeage. Il a également modifié un règlement sur l'inspection disciplinaire. Cette modification est la première depuis l'entrée en vigueur du règlement en 2009.
"Nous devons sanctionner sérieusement les contrevenants à la discipline, sans faire d'exception pour les puissants, sans tolérer les petites infractions et sans laisser impunis les auteurs de violations, même s'ils sont nombreux", a indiqué M. Xi, ajoutant que le Parti devait se prémunir face à la "théorie de la vitre brisée", selon laquelle les délits mineurs doivent être stoppés pour prévenir les crimes plus graves.