L'enquête visant un ancien dirigeant militaire chinois montre qu'aucun domaine de l'Armée populaire de libération (APL) n'est au-dessus de la campagne nationale de lutte contre la corruption, selon un commentaire publié dimanche par le Quotidien de l'APL.
Selon l'enquête, Guo Boxiong, ancien vice-président de la Commission militaire centrale, a profité de sa position afin de faciliter la promotion d'autrui et d'obtenir des bénéfices pour des tiers et a accepté des pots-de-vin, personnellement ou par le biais de sa famille.
M. Guo a été exclu du Parti communiste chinois, et son dossier a été transféré aux procureurs militaires.
L'article souligne que l'armée ne tolère aucune corruption.
Selon l'article, les affaires de corruption de Guo Boxiong et de Xu Caihou, un ancien dirigeant militaire qui a fait l'objet d'une enquête l'année dernière et est décédé d'un cancer de la vessie en mars 2015, ont profondément nui à l'armée.
L'histoire montre qu'une armée peut échouer sans même se battre si elle n'élimine pas la corruption, selon le commentaire.
L'article prévient qu'une telle situation peut de nouveau apparaître si la lutte contre la corruption se relâche. Il appelle en outre à de meilleurs règlements pour aider à prévenir la corruption.