Portrait : des Français qui sont passionnés par la langue chinoise

Charlotte Risticoni a les papiers qui l'autorisent à étudier en Chine

À lire aussi :

• Bénin/Chine : ouverture d'une formation des formateurs de la langue chinoise
• Expolangues et le charme du chinois
• Cent millions d’étudiants étrangers apprennent le chinois

Charlotte Risticoni, 21 ans, est titulaire d'une licence de langues étrangères appliquées (LEA), option anglais-chinois. Elle va partir bientôt étudier en Chine.

En terminale, Charlotte n'avait pas encore vraiment réfléchi à son avenir. Après son bac économique et social, elle voulait être interprète. Elle a été séduite par une présentation de la filière LEA, au sein de laquelle il y a une option anglais-chinois.

A cette époque, mis à part la nourriture, Charlotte n'était pas particulièrement attirée par la Chine. Mais elle s'est dit que ça pouvait être une bonne idée, pas très commune et valorisante.

Une agréable surprise : elle avait été persuadée qu'apprendre le chinois devait être compliqué, mais enfin l'apprentissage était assez facile. « Une fois qu'on a compris la démarche intellectuelle de cette langue, la lecture de l'alphabet est relativement aisée, » a expliqué-t-elle. Les professeurs chinois sont aussi bien motivés et pédagogues, selon elle.

Charlotte va bientôt intégrer l'université de Qingdao, dans la province du Shandong, au nord de la Chine. Dans un premier temps, elle part pour six mois, équivalant d'une année scolaire en France.

Elle souhaite profiter de son séjour pour découvrir la Chine, comme la Grande Muraille qu'elle rêve depuis qu'elle était toute petite. Pour le futur, la jeune Française envisage de travailler dans la logistique internationale et l'export. Cette connaissance devrait être un atout indéniable.

(Source : ouest-france.fr)