Dernière mise à jour à 08h24 le 16/10
La Chine a toujours soutenu intégralement le processus de paix au Myanmar et il y a beaucoup à faire, en coopération avec Beijing, pour parvenir à la paix dans l'ensemble du pays, a estimé jeudi Aung Min, vice-président du Comité de travail pour l'union et la paix (UPWC) du gouvernement du Myanmar.
Lors d'une conférence de presse à l'issue de la signature officielle de l'Accord de cessez-le-feu national (NCA) par le gouvernement et huit groupes ethniques armés, le négociateur a confirmé qu'avec l'aide et le soutien de la Chine, son gouvernement continuerait de discuter avec le reste des groupes armés qui n'ont pas encore signé le NCA.
Sun Guoxiang, envoyé spécial de la Chine pour les affaires asiatiques, a souligné que son pays avait toujours attaché une grande importance au processus de paix au Myanmar et qu'il avait activement oeuvré à faire avancer ce processus.
M. Sun a ajouté que malgré l'absence de certains groupes armés à la cérémonie de signature, beaucoup semblaient avoir accepté les principales dispositions du NCA.
"Nous avons toujours exhorté tous les groupes armés à prendre part à la signature. Nous sommes là pour pousser et encourager, mais nous ne prenons pas les décisions et nous ne pouvons pas décider en leur nom. Nous souhaitons continuer de travailler pour le processus de paix au Myanmar et accorder notre soutien", a indiqué M. Sun.
La signature de l'accord de cessez-le-feu s'est déroulée jeudi en présence d'observateurs de l'ONU, de l'Union européenne, de la Chine, de l'Inde, de la Thaïlande et du Japon.
Cette cérémonie de signature est l'aboutissement de plus d'un an de négociations, avant qu'un avant-projet ne soit adopté fin mars dernier. Le processus de paix a débuté en novembre 2013 lorsque l'UPWC et le Groupe national de coordination du cessez-le-feu (PTNC) des groupes ethniques armés se sont réunis à Myitkyina, capitale de l'Etat de Kachin (nord). La session finale de ces pourparlers, la 9e, a eu lieu à Rangoon en août dernier.