La coopération Chine-CELAC aide à élever la position de l'Amérique latine dans la chaîne de valeur globale

La coopération entre la Chine et la Communauté d'Etats latino-américains et caribéens (CELAC) peut aider les pays de la région dans leur transformation de producteurs de matières premières en fabricants de biens à valeur ajoutée, a indiqué mercredi Jorge Glas, vice-président de l'Equateur.

Malgré la distance géographique entre elles deux, la Chine et l'Amérique latine partagent une solide base de coopération, a confié M. Glas à l'agence de presse cubaine Prensa Latina à Beijing, où il participait au premier Forum des partis politiques Chine-CELAC.

M. Glas, dont le pays assume la présidence tournante de la CELAC, a indiqué que la négociation sur des dossiers dans divers domaines est crucial pour renforcer la coopération entre la Chine et le bloc composé de 33 membres.

L'un des grands défis qui font face à l'Amérique latine, selon lui, est d'arriver à effectuer une transition, passant d'une forte dépendance de l'export de matières premières à une croissance motivée davantage par la technologie et l'innovation.

"Sans aucun doute, les relations que nous avons établies avec la Chine servent de modèle pour la région", a-t-il souligné, ajoutant : "nous avons réussi à atteindre une coopération technique, économique et financière dans le développement des infrastructures et dans le secteur de l'énergie, ce qui a généré des résultats très positifs".

Un de ces projets de coopération bilatérale de l'Equateur, à savoir la plus grande centrale hydraulique du pays, commencera à produire de l'électricité, faisant partie d'un plan de développement durable.

"Nous avons témoigné du dommage entraîné par la dépendance de nos économies aux matières premières dont les prix ne sont pas fixés par nous, latino-américains. Cette dépendance traditionnelle dans les matières premières est un défi pour le développement économique de la région. Nous devons nous convertir à l'innovation, à une économie basée sur les connaissances", a-t-il ajouté.

La clé de la transformation est une coopération plus étroite au sein de la région ainsi qu'avec la Chine, alors que ce pays d'Asie a fait preuve d'un grand intérêt dans le renforcement des relations bilatérales avec tous les membres de la CELAC, a conclu le vice-président.