Dernière mise à jour à 08h23 le 30/06
Un historien autrichien a estimé que l'arbitrage ne peut pas résoudre le litige qui oppose la Chine aux Philippines en mer de Chine méridionale.
"Le fait que toutes les parties doivent être d'accord sur l'arbitrage est un principe de droit international", a souligné Padraig Lysaght dans une récente interview accordée à Xinhua. "Sinon, le résultat de l'arbitrage n'est pas contraignant."
En janvier 2013, les Philippines ont unilatéralement saisi la Cour permanente d'arbitrage (CPA) de La Haye, aux Pays-Bas, pour arbitrer leurs différends avec la Chine en mer de Chine méridionale.
La Chine maintient que la CPA n'est pas compétente en la matière, puisqu'il s'agit d'une question de souveraineté territoriale et de délimitation des zones maritimes.
"Il est parfaitement légal de ne pas accepter cet arbitrage. Je ne pense pas que cet arbitrage puisse résoudre le problème", a estimé M. Lysaght, qui a ajouté que le droit international moderne ne pouvait pas fournir de solution adaptée à tous les problèmes.
Dans le même temps, M. Lysaght, qui écrit sa thèse sur la mer de Chine méridionale, a déclaré que les arguments historiques ne devraient pas être complètement ignorés dans le litige en mer de Chine méridionale.
"De nombreux arguments dans le litige sur les îles en mer de Chine méridionale se fondent sur des événements historiques", a indiqué M. Lysaght.
Pendant la dynastie Ming, la Chine était une puissance influente en mer de Chine méridionale, a-t-il poursuivi. "Pas militairement, mais culturellement. Tous les pays voisins ont été influencés par la Chine culturellement".
"D'anciennes cartes cartographient ces îles. Les cartes les plus anciennes sont clairement chinoises. Même le Vietnam et les Philippines utilisent les anciennes cartes chinoises dans leurs argumentations", a-t-il précisé.
Actuellement, l'un des problèmes est que non seulement les pays côtiers, mais aussi les Etats-Unis sont impliqués dans le conflit, selon M. Lysaght.
"Les Etats-Unis pensent que leurs revendications hégémoniques dans cette région sont contestées", a indiqué M. Lysaght.
Il a souligné que les actions militaires dans la région pourraient être qualifiées de provocations et ajouté qu'il n'était "pas nécessaire de se provoquer".
Le point positif est que tous les pays concernés ont accepté un code de conduite, a souligné M. Lysaght, évoquant la Déclaration sur la conduite des parties en mer de Chine méridionale signée entre la Chine et l'Association des nations de l'Asie du Sud-Est en 2002.
En outre, il existe un accord exemplaire entre la Chine et le Vietnam sur le développement du golfe de Beibu, qui est entouré par des territoires chinois et vietnamien et qui est une zone de pêche traditionnelle pour les deux pays. "C'est un modèle de solution pour cette région", a estimé l'expert autrichien.
En 2000, les deux pays ont signé des accords sur la démarcation du golfe de Beibu et sur leur coopération en matière de pêche dans la région.
En 2012, les deux pays ont établi des groupes de travail d'experts spécialisés dans la coopération maritime sur des questions moins sensibles.
Depuis lors, la Chine et le Vietnam ont signé des accords de coopération sur deux programmes, qui ont contribué à renforcer la coopération maritime entre les deux pays.
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