Dernière mise à jour à 08h23 le 30/06
Le ministre belge de la Justice Koen Geens a indiqué mercredi que 117 personnes étaient incarcérées en Belgique pour des faits de terrorisme, qu'elles aient été inculpées ou condamnées.
Lors d'une réponse qu'il a donnée devant des parlementaires, le ministre a qualifié ces 117 individus d'extrémistes : "Les faits pour lesquels ils sont inculpés peuvent être rangés sous le vocable 'extrémisme' (départ ou tentative de départ vers une zone de combat djihadiste, financement de l'EI, d'Al-Qaïda, d'Al Shabaab, etc.)".
Le ministre a tenu ces propos avant d'aborder le sujet de l'accompagnement de ces détenus.
Comme l'a souligné la Radio Télévision Belge Francophone (RTBF) en avril 2016, le problème de la radicalisation dans les prisons avait été soulevé en Belgique suite à un rapport rendu par le Comité R (comité qui contrôle les services de renseignement).
Le Fédéral entend donc aujourd'hui gérer l'éventualité d'une radicalisation au sein des prisons en créant des zones spéciales pour loger les détenus dits "radicalisés".
Une "aile pour radicalisés" a donc ainsi été créée il y a peu à la prison d' Ittre (Brabant Wallon) et une autre devrait voir le jour dans les prochaines semaines à la prison d'Hasselt (Limbourg).