Dernière mise à jour à 16h47 le 19/07
Le 18 juillet, un séminaire des groupes de réflexion de haut niveau sur le problème de la mer de Chine méridionale et la coopération régionale et le développement a eu lieu à Singapour, auquel des universitaires et chercheurs de renom chinois et de nombreux pays d'Asie du Sud-est, qui ont travaillé et dialogué ensemble sur un « mécanisme de règlement des différends en mer de Chine méridionale », des « canaux de solution aux litiges sur la mer de Chine méridionale » et le « développement et la coopération sur la mer de Chine méridionale » et d'autres sujets. Les experts ont convenu que les parties devraient revenir au dialogue sur les questions relatives à la mer de Chine méridionale pour résoudre les différends par une voie saine, et travailler ensemble pour promouvoir la coopération et le développement régional.
A l'occasion de ce séminaire, le Quotidien du Peuple a publié un article de commentaires, qui souligne que, dans le contexte d'interférences sur la situation en mer de Chine méridionale par la demande d'arbitrage initiée par les Philippines, ce genre de séminaires peut aider les gens à discerner exactement de quelle façon faire face à la question de la mer de Chine méridionale, quelle direction prendre pour promouvoir les relations Chine-ASEAN, et là réside vraiment le bon choix pour la stabilité à long terme de la région.
L'article estime que, tout au long du processus d'arbitrage initié par les Philippines sur la mer de Chine méridionale, une série de faits montrent que les Philippines ont, sous l'influence des Etats-Unis, fait monter la tension sur la question de la mer de Chine méridionale, non pas pour régler le différend entre les Philippines et la Chine, mais pour tenter de nier la souveraineté territoriale et les droits et intérêts maritimes de la Chine en mer de Chine méridionale, et que le point de départ était entièrement malveillant.
L'article souligne également que le différend entre les Philippines et la Chine sur la mer de Chine méridionale existe depuis des décennies, et que sur la façon de contrôler celui-ci, la Chine et les Philippines étaient parvenues à objectif, un consensus, une stabilisation claire de la situation, et une résolution du différend par la négociation. En août 1995, les Philippines ont publié une déclaration conjointe aux termes de laquelle « les différends doivent être résolus par les pays directement concernés » ; « Les deux parties se sont engagées à faire progresser la coopération étape par étape à des négociations finales sur le règlement des différends entre les deux parties ». En 2002, les Philippines, la Chine et les 10 pays de l'ASEAN ont signé la « Déclaration sur la conduite des parties en mer de Chine méridionale » par laquelle ils se sont engagés à régler les différends sur la mer de Chine méridionale par le biais de négociations et de consultations. Depuis lors, une série de documents politiques entre la Chine et les Philippines ont confirmé à plusieurs reprises les engagements de la « Déclaration sur la conduite des parties en mer de Chine méridionale ». C'est pourquoi il est évident que le fait que les Philippines aient demandé unilatéralement un arbitrage illégal relève purement et simplement de l'abus de confiance, et est manifestement contraire aux principes du droit international, selon lesquels « Les conventions doivent être respectées ».
L'article a également souligné que, après l'annonce des soi-disant résultats de l'arbitrage, le gouvernement chinois a publié un livre blanc intitulé « La Chine adhère au principe de résolution des différend entre la Chine et les Philippines en mer de Chine méridionale par le biais de négociations ». Le titre même du Livre blanc montre bien que la Chine adhère à une position constructive, celle de la table de négociations.
Enfin, l'article a souligné que la Chine a toujours adhéré à une « pensée à deux voies » pour traiter la question de la mer de Chine méridionale. La « pensée à deux voies » est un concept directement lié à la résolution des différends spécifiques par les parties concernées dans le respect des faits historiques et sur la base du droit international, et de parvenir à un règlement pacifique par des négociations et des consultations. La question de la mer de Chine méridionale n'est pas un problème entre la Chine et l'ASEAN. L'ASEAN s'est toujours engagée à n'adopter une position neutre sur la question de la mer de Chine du Sud, et à ne s'impliquer dans aucun différend. La Chine est le plus important des pays riverains de la mer de Chine méridionale, et parvenir à la stabilité et à la paix et à la prospérité et au développement en mer de Chine méridionale est dans l'intérêt de la Chine, qui est prête à s'engager le long de la route de la coopération gagnant-gagnant avec les pays de l'ASEAN.