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La soi-disant décision sur la mer de Chine méridionale ne doit pas être reconnue par la communauté internationale

le Quotidien du Peuple en ligne | 20.07.2016 13h31

Le 19 juillet, une conférence de presse organisée par l'Institut des frontières de Chine de l'Académie chinoise des sciences sociales a eu lieu à Singapour, sur le thème « Mer de Chine méridionale : les experts face à la presse ». A cette occasion, des experts et chercheurs chinois se sont réunis en conférence et échangé avec les médias de différents pays. Près de 60 journalistes de grands médias chinois et de dizaines de médias étrangers comme Reuters, AFP, AP, Kyodo News, Bloomberg et le « Lianhe Zaobao » de Singapour ont assisté à cette réunion.

Wang Lei, directeur du Bureau de la coopération internationale de l'Académie chinoise des sciences sociales, a présenté la situation du Séminaire des groupes de réflexion de haut niveau sur le problème de la mer de Chine méridionale et le développement de la coopération régionale, qui a eu lieu le 18 juillet. Il a souligné que les discussions franches et en profondeur entre experts et universitaires de différents pays autour des mécanismes de résolution du problème de la mer de Chine méridionale, ainsi que les moyens de participer au développement de la coopération dans les domaines qui y sont liés, auront un rôle dans la promotion du développement des relations entre la Chine et les pays d'Asie du Sud-est.

Répondant à la question d'un journaliste, Sienho Yee, professeur à la Faculté de droit de l'Université de Wuhan et expert en chef à l'Institut de recherche sur les mers et frontières et à l'Institut de droit international de l'Université de Wuhan, a dit que la soi-disant décision non seulement viole le consensus atteint par la Chine et les Philippines dans le passé, mais aussi les principes et exigences de primauté du droit international et la « Convention des Nations Unies sur le droit de la mer ». Cette soi-disant décision, prise dans un contexte d'extension de pouvoir, de jugement au-delà des compétences et constitue un abus de pouvoir, ne doit pas être reconnue par la communauté internationale.

Zhao Qizheng, doyen de l'École de journalisme de l'Université Renmin, ancien ministre du Bureau de l'information du Conseil des affaires de l'Etat, a pour sa part noté que le tribunal d'arbitrage provisoire n'est pas un tribunal international et qu'il n'a aucun lien avec la Cour internationale de Justice de La Haye, qui dépend des Nations Unies, et pas davantage avec la Cour permanente d'arbitrage de la Haye ; sa dissolution a par ailleurs été annoncée dès la publication du verdict final.

Les exercices militaires récents de la Chine en mer de Chine méridionale ont eu lieu selon le plan d'entraînement annuel habituel, c'est une question qui relève de la souveraineté de la Chine, et ils ne visent aucun pays spécifique. En réponse aux questions concernant les exercices militaires de la Chine, Zhang Junshe, chercheur à l'Académie chinoise des sciences militaires de la marine, a dit que la Chine a le droit de procéder à des exercices à se propres portes, et que cela est différent d'autres pays qui envoient des porte-avions à des milliers de kilomètres de chez eux, qui se livrent à des fanfaronnades aux portes d'autres pays, pour y montrer la nature de leurs muscles. Le renforcement de la présence militaire des États-Unis, du Japon et d'autres pays en mer de Chine méridionale revient en fait à exercer une sorte de coercition militaire sur les pays de la région. Il est à espérer que ces pays aux intentions malveillantes cesseront leurs actions le plus tôt possible, la Chine n'acceptera en aucun cas le moindre comportement portant atteinte à sa souveraineté. Zhang Junshe a également souligné que les exercices menés par les États-Unis, le Japon et d'autres pays ont souvent comme prétexte de protéger la « liberté de navigation », mais en fait, chaque année plus de 100.000 navires de tous pays traversent les eaux de la mer de Chine méridionale, et personne ne s'est jamais plaint d'une quelconque influence de la Chine. Cette excuse ne tient absolument pas debout.

Sur la façon de promouvoir la coopération et le développement régional entre la Chine et l'ASEAN, Li Guoqiang, directeur adjoint de l'Institut de recherche sur les frontières de Chine à l'Académie chinoise des sciences sociales, a déclaré que la Chine et l'ASEAN maintiennent de bonnes relations dans de nombreux domaines, et que la Chine considère l'ASEAN comme une direction prioritaire de sa diplomatie périphérique. La Chine soutient le processus d'intégration de l'ASEAN, et elle aimerait voir une ASEAN unie. Le maintien de la paix et de la stabilité en mer de Chine méridionale a besoin que la Chine et l'ASEAN se rencontrent à mi-chemin et travaillent ensemble.

De son côté U Win Tin, rédacteur en chef du magazine birman Northern Star, a déclaré que le séminaire du 18 juillet a ouvert une fenêtre qui permettra au monde extérieur de mieux comprendre la politique chinoise sur la mer de Chine méridionale, et d'avoir une compréhension en profondeur du problème de la mer de Chine méridionale et de la position de la Chine sur ce sujet.

(Ding Zi, Yu Yichun, Yang Ou et Zhang Zhiwen, journalistes au Quotidien du Peuple)

(Rédacteurs :Guangqi CUI, Wei SHAN)
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