Dernière mise à jour à 14h59 le 30/09
La Turquie et la Chine devraient davantage développer leurs relations économique, politique et culturelle, ont déclaré jeudi des responsables turcs.
Lors d'une soirée marquant le 67e anniversaire de la fondation de la République populaire de Chine, Berat Albayrak, ministre turc de l'Energie et des Ressources naturelles, a indiqué qu'en tant que deux portes principales de l'Asie, la Chine et la Turquie doivent continuer à développer leurs relations bilatérales.
M. Albayrak, qui a assisté au sommet du G20 au début du mois à Hangzhou, dans l'est de la Chine, a fait l'éloge de la ville hôte et de l'organisation du sommet.
"Tous les membres de la délégation turque n'ont cessé de me parler de l'hospitalité dont vous avez fait preuve au cours du sommet tenu dans l'une des plus belles villes du monde", a-t-il rappelé.
Mehmet Eker, président adjoint du Parti de la justice et du développement (AKP, au pouvoir) en charge des affaires étrangères, a qualifié l'avenir des relations sino-turques de "très brillant".
"L'initiative 'la Ceinture et la Route' et les autres projets de développement montrent que la vision du gouvernement chinoise est très claire. La Turquie souhaiterait en faire partie. La coopération et le partenariat entre les deux pays sont essentiels pour notre continent et le monde entier", a confié à Xinhua M. Eker.
Yu Hongyang, ambassadeur de Chine en Turquie, a déclaré que les relations bilatérales ne cessent de s'améliorer, et que les deux pays maintiennent leur coopération dans les affaires régionales et internationales.
"Les deux rencontres du président chinois Xi Jinping et son homologue turc Recep Tayyip Erdogan depuis l'année dernière ont fixé la direction des liens sino-turcs", a souligné l'ambassadeur chinois.
Les échanges commerciaux entre la Chine et la Turquie se sont élevés à 27 milliards de dollars en 2015. La Chine est le second partenaire commercial de la Turquie, derrière l'Allemagne.