Dernière mise à jour à 08h23 le 28/11
Wang Qishan, chef de l'organe chargé du contrôle de la discipline du Parti communiste chinois (PCC), a appelé à établir des systèmes de surveillance hautement efficaces et faisant autorité qui couvrent tous les responsables publiques.
M. Wang, secrétaire de la Commission centrale de contrôle de la discipline du PCC, a fait ces remarques lors d'une tournée d'inspection à Beijing et dans les provinces du Shanxi et du Zhejiang, les trois régions menant à titre d'essai la réforme du système de surveillance du pays centrée sur de nouveaux comités de surveillance.
La réforme du système de surveillance renforcera le rôle leader du PCC dans le travail anti-corruption, coordonnera les diverses autorités de lutte contre la corruption et établira des comités de surveillance qui travailleront avec les commissions actuelles de contrôle de la discipline, "réalisant une couverture complète de tous les employés investis de l'autorité publique", a déclaré M. Wang.
La réforme vise à renforcer l'autosurveillance du Parti et du gouvernement, ainsi qu'à accroître les capacités d'"auto-assainissement" du Parti, a-t-il fait remarquer.
Les comités de surveillance sont par nature des agences de lutte contre la corruption, a indiqué M. Wang. Ils accompliront leurs tâches de surveillance, d'enquête et de mise en oeuvre, collaborant avec les autorités judiciaires et d'application de la loi, a-t-il ajouté.
M. Wang a demandé aux autorités du Parti dans les trois régions de mise à l'essai de mettre en oeuvre la réforme en fonction de leurs situations locales et de fournir des expériences pratiques pour un lancement national.