Dernière mise à jour à 08h29 le 18/08
Le ministère chinois des Affaires étrangères a exhorté de nouveau, mercredi, l'Inde à retirer toutes ses troupes et son équipement du territoire chinois, alors que le face-à-face à la frontière dans la zone de Dong Lang (Doklam) dure depuis presque deux mois.
Le 18 juin, plus de 270 soldats armés de l'Inde ont franchi la frontière sino-indienne dans la section du Sikkim avec deux bulldozers, et ont parcouru plus de 100 mètres sur le territoire chinois.
Fin juillet, plus de 40 soldats indiens et un bulldozer étaient toujours sur place.
La zone de Dong Lang borde l'Etat du Sikkim dans l'ouest de l'Inde, et le Royaume du Bouthan, dans le sud. Dong Lang est décrit comme un territoire contesté par certains médias occidentaux, ce qui est totalement faux.
En 1890, la Convention sur le Sikkim et le Tibet a été signée entre la Grande-Bretagne et la Chine, délimitant la frontière entre la région du Tibet, en Chine, et le Sikkim. Selon la convention, Dong Lang fait partie du territoire chinois. Les troupes chinoises mènent des patrouilles dans cette zone et des bergers chinois y élèvent du bétail.
Dans une lettre adressée au Premier ministre chinois de l'époque, Zhou Enlai, le 22 mars 1959, l'ancien Premier ministre indien Jawaharlal Nehru a indiqué que la frontière du Sikkim indien et du Tibet chinois avait été définie par la Convention de 1890 et marquée sur le terrain par les deux parties en 1895.
Dans une autre lettre de M. Nehru envoyée à Zhou Enlai, le 26 septembre 1959, le Premier ministre indien de l'époque a réaffirmé cette information, ajoutant qu'il n'y avait pas de différend concernant la frontière entre le Sikkim et le Tibet.
"Ces documents montrent que la démarche actuelle de l'Inde va à l'encontre de la position constante du gouvernement indien", a déclaré un porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères lors d'une conférence de presse le 3 juillet.
La Chine construit des routes sur son propre territoire et n'a pas franchi la frontière. Elle a informé l'Inde par avance. A cette époque, l'Inde n'a fait aucune objection, ou toute autre chose, jusqu'au moment où ses troupes ont envahi Dong Lang.
"L'Inde a commencé de manière intentionnelle ce face-à-face pour tester la Chine", a expliqué Li Qingyan de l'Institut chinois des études internationales. L'argument ultime de la Chine est la ligne frontalière, comme démontré lors de l'incident de 1962 avec l'Inde.
Comme le souligne un dicton chinois, "un bon voisin est mieux qu'un frère éloigné". La Chine n'a bien sûr aucune intention de se lancer dans une guerre avec son voisin.
La Chine et l'Inde sont deux géants en développement avec un vaste éventail d'intérêts communs. Une relation bilatérale raisonnable bénéficiera clairement à plus de deux milliards de personnes.
Mais le peuple chinois ne reculera jamais concernant la sauvegarde de sa souveraineté et aucun pays ne doit sous-estimer la détermination de la Chine à cet égard.
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