Dernière mise à jour à 08h23 le 19/09
Le Japon devrait se comporter correctement en ce qui concerne la demande qui a été faite pour que les femmes de réconfort soient inscrites au patrimoine de l'UNESCO, au lieu de menacer de ne pas payer ses cotisations à l'UNESCO, a indiqué lundi Lu Kang, porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères.
Si les documents soumis sont validés le mois prochain pour le Registre de la Mémoire du monde de l'UNESCO, la pression intérieure pour que le Japon ne règle pas ses frais d'adhésion à l'UNESCO augmentera, selon des médias japonais.
Cette demande d'inscription au patrimoine de l'UNESCO, présentée par plus de dix groupes venants de la Chine, de la République de Corée ainsi que d'autres pays et régions "permettra au monde de comprendre pleinement la brutalité de la guerre d'agression, de se souvenir de l'histoire, de chérir la paix et de défendre la dignité humaine", a estimé M. Lu lors d'une conférence de presse.
Cela sert les objectifs de l'UNESCO, a-t-il noté.
"Les membres des organisations internationales doivent payer leurs cotisations dans les délais prévus et intégralement. La Chine demande au Japon de réfléchir à son passé d'agresseur, d'adopter une attitude correcte et de ne pas déshonorer ni intervenir dans la demande", a-t-il ajouté.
Le recrutement forcé des femmes de réconfort, ou esclaves sexuelles, est un crime grave commis par le militarisme japonais au cours de la Seconde Guerre mondiale. Il y a des preuves évidentes et n'y a aucune possibilité de le nier, a souligné le porte-parole.
Selon lui, le Japon doit traiter la question de manière appropriée et responsable afin de gagner la confiance de ses voisins asiatiques et de la communauté internationale.