Dernière mise à jour à 15h29 le 18/09
La Commission de l'habitat et du développement rural et urbain de Beijing a annoncé le samedi 16 septembre que les travaux de construction seront suspendus dans la capitale pendant la saison de chauffage hivernal, dans le but d'améliorer la qualité de l'air de la ville.
Ainsi, les travaux sur les chantiers, comme les démolitions et les terrassements en plein air, qui peuvent générer de la poussière, seront suspendus du 15 novembre au 15 mars, soit pendant toute la saison de chauffage.
L'annonce de cette interdiction fait suite à la publication par la capitale de ses cinq protocoles d'intervention d'urgence pour la pollution de l'air la veille, qui ont abaissé le niveau des restrictions de fabrication, parmi d'autres contrôles stricts destinés à lutter contre la pollution de l'air.
Par rapport aux quatre versions précédentes, publiées depuis 2012, ces derniers protocoles reflètent la tendance à un contrôle plus strict des pollueurs : par exemple, pour la première fois, certains travaux de construction, comme la pulvérisation et la peinture, seront désormais interdits lorsque le niveau le plus bas d'alerte à la pollution atmosphérique, le bleu, sera émis. Ce sont les premières mesures obligatoires en cas d'alertes bleues.
À Beijing et dans d'autres villes chinoises, le système de réponse d'urgence à la pollution atmosphérique comporte quatre niveaux, du bleu, le plus bas, au jaune à l'orange et au rouge. Chacun génère un ensemble de réponses, comme les fermetures des écoles et les restrictions à la fabrication et à la circulation des véhicules.
Les protocoles révisés limitent la production de certaines usines lors des alertes jaunes pour réduire les émissions de polluants atmosphériques. Ce genre de restrictions commençaient précédemment à partir des alertes orange.
Ce système d'intervention d'urgence a été publié sur le site Internet du gouvernement municipal et a pris effet le 15 septembre.
Les critères pour les alertes rouges ont été réduits à une prévision d'un indice moyen de qualité de l'air de 500 pendant une journée. Auparavant, ce niveau devait perdurer pendant au moins un jour de plus.
Les alertes rouges génèrent les contrôles les plus stricts. Au cours de l'alerte rouge émise à Beijing le 16 décembre, qui a duré cinq jours, la production avait été arrêtée dans plus de 700 usines et réduite dans quelque 500 autres. Plus de la moitié des véhicules de la ville avaient également été interdits de circulation.
« Les contrôles stricts pour réduire les émissions se sont avérés efficaces pour abaisser les pics de pollution », a déclaré Chai Fahe, chercheur à l'Académie chinoise de recherche en sciences de l'environnement, ajoutant que les émissions ont été réduites de plus de 30%.
De son côté, le Ministère de la protection de l'environnement a exigé des contrôles conjoints, y compris des réponses d'urgence coordonnées contre la pollution de l'air dans la région Beijing-Tianjin-Hebei en hiver.
Selon le Bureau de protection de l'environnement de la ville, à la fin de l'année, la concentration en particules de PM2,5 avec un diamètre inférieur à 2,5 microns devrait être abaissée à 60 microgrammes par mètre cube.
Chine : lancement d'un vaccin contre le cancer du col de l'utérus
Un traitement contre le virus Zika développé en Chine
Panda power ! Le nouveau visage de l'énergie solaire en Chine…
Chine : échantillons collectés par le navire de recherche Kexue
La Chine teste son robot sous-marin en mer de Chine méridionale
La Chine se veut être à l'avant-garde de l'industrie IA
Bientôt des « vélos dépollueurs » dans les rues chinoises
Découverte de craspedacustas à Yiwu
Ceux qui veulent nous rejoindre sur la messagerie WeChat, scannez le code QR ci-contre.
Shanghai enregistre son jour le plus chaud en 145 ans
Livraison du premier simulateur de vol chinois de haut niveau
Le Zoo de Beijing aide ses animaux à faire face à la chaleur estivale
La canicule se poursuit un peu partout en Chine
Le nombre d'antilopes du Tibet a atteint plus de 200 000 à Changtang