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Syrie : les rebelles soutenus par la Turquie sont prêts à entrer dans Idlib

Xinhua | 18.09.2017 13h37

L'Armée syrienne libre soutenue par la Turquie entrera dans la province d'Idlib (nord-ouest de la Syrie) à la fin du mois de septembre aux côtés d'un contingent de l'armée turque, ont annoncé dimanche des activistes.

Selon un commandant de la neuvième unité de l'Armée syrienne libre, connu sous le nom d'Abou Jalal, quelque 3.000 combattants de l'Armée syrienne libre se préparent à entrer à Idlib et dans la province d'Alep (nord de la Syrie) avec l'armée turque.

"L'entrée dans Idlib se fera en pleine coopération avec l'armée turque et nous espérons que toutes les factions rebelles d'Idlib se joindront à nous contre le Comité de libération du Levant (LLC)", a déclaré le commandant.

Il a ajouté que le Comité était en train de s'écrouler à la suite de divisions au sein du groupe.

Le Comité est une coalition composée de plusieurs groupes rebelles, dont le principal acteur est le Front al-Nosra, lié à Al-Qaïda.

Le Comité a essuyé un coup dur avec la signature de l'Accord sur les nouvelles zones de désescalade entre l'Iran, la Turquie et la Russie. L'accord considère le Front Al-Nosra comme un groupe terroriste et incite d'autres factions rebelles à se retirer du Comité.

La Russie, la Turquie et l'Iran, qui ont tenu une nouvelle ronde de pourparlers de paix sur la Syrie jeudi et vendredi à Astana, ont décidé de créer une zone de désescalade dans la province d'Idlib (Syrie) et dans les régions voisines dans le cadre du plan tripartite visant à freiner la violence dans les principales zones de conflit en Syrie.

Dans une déclaration conjointe, les trois pays ont annoncé qu'ils avaient décidé de déployer leurs forces dans les zones rebelles de la province d'Idlib ainsi que dans certaines régions des provinces voisine de Lattaquié, Hama et Alep pour y effectuer des patrouilles.

Selon la déclaration, les zones de désescalade seraient formées pour une période de six mois et pourraient être prolongées si nécessaire.

Les trois puissances ont décidé d'envoyer 500 observateurs chacune pour surveiller la mise en œuvre de l'accord. La Russie enverra sa police militaire.

(Rédacteurs :Guangqi CUI, Wei SHAN)
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