Dernière mise à jour à 08h34 le 22/09
La force aérienne chinoise a rejeté les préoccupations concernant les exercices d'entraînement en cours avec l'armée de l'air du Pakistan, annonçant qu'il s'agissait d'exercices de routine.
"Il n'est pas nécessaire pour certains pays de trop agir et de faire beaucoup de bruit à ce sujet. Ils doivent apprendre à s'habituer à ce genre d'exercices", a déclaré Shen Jinke, porte-parole de la force aérienne de l'Armée populaire de libération (APL).
Il s'agit d'une pratique internationale d'organiser des exercices militaires, et l'entraînement de combat simulé avec des armées étrangères est nécessaire pour les troupes de tous les pays afin d'améliorer leurs capacités de sauvegarder la sécurité de l'Etat et les intérêts nationaux, a-t-il indiqué.
Les exercices conjoints en cours, baptisés "Shaheen VI", ont été lancés le 7 septembre en Chine et dureront jusqu'au 27 septembre.
La Chine a affecté des avions de combat J-11, des chasseurs-bombardiers JH-7, un avion AWACS KJ-200 et des forces terrestres, y compris des missiles sol-air et des troupes dotées de radars, alors que le Pakistan a envoyé des avions de combat Thunder JF-17 et un avion d'alerte précoce pour participer à ces exercices.
La force aérienne chinoise a commencé l'entraînement en haute mer en 2015 et a traversé le canal de Bashi et le détroit de Miyako à plusieurs reprises.
Les exercices en haute mer de la Chine ont augmenté leur fréquence, pour passer de quatre exercices par an à plusieurs par mois aujourd'hui, et ont permis de tester les capacités de combat de l'armée de l'air en haute mer, a précisé M. Shen.