Dernière mise à jour à 21h40 le 23/10
Le 28 juillet 2017, à Hangzhou, la Cour populaire intermédiaire de la province du Zhejiang a tenu une audience publique de la fugitive n° 1 Yang Xiuzhu, jugée pour une affaire de corruption. Image du réseau d'actualités CCTV. |
« Le Secrétaire général Xi Jinping a été clair et ferme sur le principe de l'adhésion à la gouvernance du Parti, non seulement en paroles, mais plus encore aussi en actes : peu importent les domaines et aspects du travail, peu importe où commence le renforcement de la direction du parti, avec un fort sentiment de la mission à accomplir et l'établissement de l'autorité d'une direction centralisée et unifiée du Comité central du PCC. Que l'on parle de l'inversion fondamentale de l'affaiblissement de la direction du parti, du manque de construction du Parti, de la gouvernance stricte du Parti, tout cela incarne véritablement les traits les plus essentiels du socialisme à caractéristiques chinoises et a permis de corriger dans le bon sens la direction que prennent le Parti et le pays ». Wang Qishan, secrétaire de la Commission centrale pour l'inspection de la discipline du Parti communiste chinois, a souligné, alors qu'il assistait à la réunion de le délégation de la province du Hunan au 19e Congrès national du PCC, que les cinq années qui se sont écoulées depuis le 18e Congrès ont été particulièrement extraordinaires et magnifiques dans le développement du Parti et de l’État. La transformation historique du Parti et de l'État trouve ses racines dans la puissante direction assurée par le Comité central du Parti, avec le camarade Xi Jinping en son centre.
Wang Qishan a souligné que l'histoire et la réalité ont pleinement prouvé que, tant qu'il y aura une adhésion ferme à la direction du parti, le grand rajeunissement de la nation chinoise sera inarrêtable. Il a rappelé que la gouvernance globale et stricte du Parti est en soi une grande révolution qui vient de l'intérieur : le Parti doit accomplir sa mission historique dans la nouvelle ère et doit maintenir et perfectionner sans faille son leadership et faire avancer sans faiblir le nouveau grand projet de construction du Parti.
Parlant de la gestion stricte du Parti, l'écrivain Ling Jiefang (nom de plume Er Yuehe), qui est aussi délégué au 19e Congrès, a déclaré que les effets frappants des cinq ans de lutte contre la corruption et de gouvernance stricte et efficace du Parti son clairement apparus aux yeux du pays, mais aussi du monde ; on peut dire que c'est un « bouleversement politique d'où la générosité et la magnanimité ne sont pas absentes ».
Selon les statistiques, ces cinq dernières années, les organes nationaux d'inspection et de supervision de la discipline ont traité un total de 2,67 millions d'indices, 1,54 million de cas, sanctionné 1,53 million de personnes, et remis à la justice pour y être jugés 58 000 suspects. Depuis cinq ans, un total de plus de cadres membres du Parti au-dessus du niveau provincial ou ministériel et autres cadres ayant des charges administratives ont été contrôlés, dont 43 membres titulaires ou suppléants du Comité central du 18e Congrès, et 9 membres de la Commission centrale d'inspection de la discipline ; on a aussi compté plus de 8 900 cadres de sous-bureaux chargés de la discipline, plus de 63 000 cadres de niveau comté, 278 000 membres et cadres de base du Parti, 3 453 officiers à la retraite, et 48 fugitifs ont été arrêtés ; enfin, au total de plus de 90 règlements ont été promulgués au sein du parti.
Le professeur Zheng Yongnian, directeur de l'Institut est-asiatique de l'Université nationale de Singapour, estime que la Chine a accompli des progrès remarquables dans la construction d'un système anti-corruption. « La lutte contre la corruption en Chine ne consiste pas à lutter contre la corruption rien que pour combattre celle-ci, son but est de s'engager dans une construction institutionnelle ».
Par Bai Yang du Quotidien du Peuple