La Chine s'oppose à la réunion de Vancouver sur le dossier de la péninsule coréenne

La Chine a exprimé mardi son opposition à un rassemblement à Vancouver des ministres des Affaires étrangères de 20 pays sur la sécurité et la stabilité de la péninsule coréenne.

Le Canada et les Etats-Unis co-organiseront cette réunion, qui devrait se tenir mardi pour discuter de mesures visant à exercer au maximum des pressions diplomatiques et économiques sur la République populaire démocratique de Corée (RPDC), afin de forcer ce pays à renoncer à ses programmes nucléaire et de missiles.

"Puisque cette réunion n'a ni légitimité ni représentativité, la Chine s'y est opposée depuis le tout début", a déclaré le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères Lu Kang, lors d'une conférence de presse régulière. "Alors que des pays se sont engagés à trouver une solution appropriée au règlement pacifique du dossier nucléaire de la péninsule coréenne, certaines parties ont organisé une telle réunion au nom du soi-disant commandement des Nations Unies pendant l'ère de la guerre froide. Nous ne savons pas quel est le but de convoquer une telle réunion".

Sans la participation de certaines parties les plus importantes et directement concernées par ce dossier nucléaire, la réunion de Vancouver n'a ni légitimité ni représentativité.

Cette réunion, à laquelle le chef de la diplomatie chinoise ne participera pas, intervient à un moment où la RPDC et la République de Corée ont repris les négociations après que Pyongyang a décidé de participer en février aux Jeux olympiques d'hiver de Pyeongchang.