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L'Arène nationale de lutte, construite par la Chine, va raviver ce sport traditionnel du Sénégal

Xinhua | 24.07.2018 08h41

L'Arène nationale de lutte, construite par la Chine, a été officiellement remise dimanche par le président chinois Xi Jinping à son homologue sénégalais Macky Sall lors d'une cérémonie solennelle organisée dans la banlieue de Dakar.

Le projet, réalisé par une filiale du groupe chinois Hunan Construction Engineering Group (HNCEG), a été considéré comme presque impossible dès le début de des travaux en avril 2016 à cause des difficultés considérables rencontrées, dont des terrains hostiles, des conditions météorologiques défavorables et le manque de matériaux de construction.

"L'assèchement des marais durant la saison de pluies a été une tâche herculéenne. Les fondations ont dû être construites à plusieurs reprises à cause d'effondrements dus aux importantes chutes de pluie", a confié Li Zhao, un superviseur de HNCEG.

La livraison des matériaux de construction a également fait partie des difficultés, a-t-il poursuivi, ajoutant que les techniciens ont aussi dû faire face à la barrière de la langue.

Malgré toutes ces difficultés, leur courage a payé. Les travaux de l'Arène nationale de lutte, la plus grande enceinte du genre en Afrique, se sont achevés comme prévu.

Disposant d'une capacité de 20.000 places, l'Arène fait 18.000m2. Elle est destinée à raviver un sport qui fait partie de la riche culture du Sénégal. Depuis des décennies, ce pays est associé à la qualité de son football, alors que sa tradition de lutte n'est guère connue par le monde.

Le ministre sénégalais des Sports Matar Bâ a déclaré lors d'une récente visite de l'enceinte sportive, que cette arène "vient combler un grand vide. Les pratiquants et les amateurs l'ont toujours rêvée, mais grâce à la Chine, la réalité a dépassé le rêve".

Le projet de cette Arène nationale de lutte a également offert une formation à ses employés locaux. Selon la HNCEG, environ 3.000 employés sénégalais ont appris les techniques nécessaires pour entretenir l'arène eux-même à l'avenir.

Pour Amadou Cissé, un technicien de 53 ans, il serait impossible que l'arène ait pu être construite à temps sans la technologie et les techniques de pointe de la Chine.

"Je suis très impressionné par le fait que les Chinois sont tellement généreux qu'ils nous apprennent leur savoir-faire technique", a-t-il indiqué.

L'Arène nationale de lutte, le Grand Théâtre national de Dakar et le Musée des civilisations noires figurent parmi les exemples qui symbolisent l'amitié croissante et la coopération florissante entre la Chine et le Sénégal.

"Chaque fois je voyais des locaux en joie se prendre en photo devant cette arène toute neuve, j'avais les larmes aux yeux et j'étais ému", s'est souvenu M. Li.

A la tombée de la nuit, l'Arène nationale de lutte est désormais éclairée telle une perle brillante.

(Rédacteurs :Yishuang Liu, Wei SHAN)
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