Dernière mise à jour à 09h16 le 22/08
"Aujourd'hui, même un chauffeur de taxi congolais peut avoir un compte bancaire avec l'implantation de la Banque sino-congolaise pour l'Afrique (BSCA)", a déclaré avec fierté Patrick Obamby, directeur général adjoint de la banque à capitaux mixtes chinois et congolais implantée depuis un an au Congo-Brazzaville.
"Nous avons lancé les produits qui permettent à n'importe quel Congolais d'avoir un compte en banque", ce qui n'était pas toujours facile vu le taux de bancarisation d'environ 10% dans le pays, a expliqué à Xinhua M. Obamby, à l'approche du Sommet de Beijing 2018 du Forum sur la Coopération sino-africaine (FCSA), prévu en septembre.
Le nouveau siège de la BSCA à Brazzaville, inauguré en avril dernier par le président congolais Denis Sassou Nguesso, devient un point de repère dans la capitale congolaise. Cette banque est une "banque des Congolais", comme l'a décrit le président.
Depuis son entrée en service il y a un an, la BSCA propose notamment une carte de payement "UnionPay", qui permet à ses clients de faire aisément des opérations en Chine et dans la plupart des pays d'Asie.
En juin 2014, sous les auspices des dirigeants des deux pays, la Banque agricole de Chine a signé avec la partie congolaise un accord de partenariat sur la création de la Banque sino-congolaise pour l'Afrique, entrée en service en juillet 2017. En un peu plus d'un an seulement, la BSCA est entrée dans le podium des cinq plus grandes banques au Congo-Brazzaville.
La BSCA vise à contribuer à l'industrialisation du Congo, à assurer un service bancaire universel aux Congolais, ainsi qu'à bénéficier de l'initiative chinoise "la Ceinture et la Route", a indiqué Zhang Jianyu, directeur général de la BSCA.
Basée à Brazzaville, la banque a aussi une "vocation africaine". Depuis le Congo, la BSCA prévoit d'étendre à l'avenir ses services dans la région d'Afrique centrale et, à long terme, sur le continent africain. Elle a émis sa propre carte bancaire et prévoit d'exploiter des services via internet et téléphone mobile.
Sur une équipe d'une centaine d'employés aujourd'hui, plus de 80% sont des Congolais. Les Chinois sont plus nombreux à travailler dans les secteurs technique, bancaire et informatique, et les Congolais dans le service et les marchés.
"La culture chinoise est imprégnée dans le travail. Du coup, travailler dans une structure chinoise est un avantage", s'est réjouie Monica, qui avait fait des études en Chine avant d'entrer à la BSCA à Brazzaville.
"C'est ma mère qui a voulu que j'aille étudier en Chine. Parce que d'après elle, la Chine, c'est l'avenir de demain. Donc, c'est elle qui se disait qu'elle voyait mon avenir en Chine", a affirmé la jeune employée de la banque.
"En Chine j'ai eu au moins deux comptes. Le service bancaire en Chine est tellement différent du nôtre ici, très rapide et efficace. On n'a pas encore atteint le niveau. Maintenant je pense que la BSCA est en train de grimper à ce niveau-là", a-t-elle ajouté.
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