Dernière mise à jour à 16h51 le 20/08
Un nouveau-né est pris en charge en février 2016 à l'Hôpital provincial de maternité et de soins infantiles du Gansu, à Lanzhou. (Photo / Xinhua) |
Selon un responsable de la Commission de l'Union africaine, la coopération avec la Chine devrait contribuer à réduire de manière significative le taux de mortalité infantile en Afrique.
Bien que le taux de mortalité des enfants de moins de 5 ans ait diminué de plus de la moitié, l’Afrique a toujours le taux de mortalité le plus élevé au monde parmi les enfants, a précisé Margaret Agama-Anyetei, une responsable de la Commission de l’Union africaine, ajoutant que, toutefois, la Chine et l’Afrique peuvent approfondir leur coopération pour améliorer la santé des mères et des nouveau-nés africains dans divers domaines.
La coopération destinée à mettre fin à des décès évitables de nouveau-nés et de mères a été discutée lors de la session Chine-Afrique sur la coopération en matière de santé maternelle et néonatale de la réunion de haut niveau sur la coopération sanitaire Chine-Afrique, qui a eu lieu la semaine dernière à Beijing. La session était co-organisée par la Commission nationale de la santé, le Fonds des Nations Unies pour l'enfance et la Commission de l'Union africaine.
D'après l’UNICEF, un enfant d'Afrique subsaharienne est neuf fois plus susceptible de mourir dans le premier mois de sa naissance qu’un enfant né dans un pays à revenu élevé, et les décès de nouveau-nés africains représentent 38% des morts néonatales enregistrées dans le monde. Cependant, a souligné Mme Agama-Anyetei, les pays africains ont progressé dans la réduction de ce taux de mortalité grâce à des politiques telles que le Programme de développement pour l'Afrique à l'horizon 2063, même s'il reste encore énormément à faire pour améliorer la situation.
Song Li, directrice générale adjointe du Département de la santé des femmes et des enfants de la Commission nationale de la santé, a déclaré que la Chine était prête à assumer ses responsabilités internationales pour résoudre le problème de la santé maternelle et infantile.
Au cours des 20 dernières années, la Chine a sauvé des millions d’enfants en élargissant l’accès à des soins de santé primaires de qualité dans tout le pays. Selon l’UNICEF, la Chine est l’un des rares pays à avoir rapidement réduit les taux de mortalité néonatale et des moins de 5 ans au cours des dernières décennies.
« La Chine partagera l'expérience réussie de son travail sur la santé maternelle et infantile avec les pays africains. Elle est prête à contribuer à l'amélioration de la santé des femmes et des enfants dans le monde », a-t-elle dit.
De son côté, Shahida Azfar, directrice exécutive adjointe de l'UNICEF, a appelé les gouvernements chinois et africains ainsi que l'UNICEF à accroître les investissements dans la santé maternelle et infantile en Afrique.