Dernière mise à jour à 08h21 le 18/03
La Chine a achevé vendredi son troisième Examen périodique universel auprès du Conseil des droits de l'homme de l'ONU, que son chef de délégation a qualifié de "bon succès".
Lors d'un point de presse à l'issue de l'examen, le chef de la délégation chinoise et vice-ministre des Affaires étrangères, Le Yucheng, a confié aux journalistes qu'à travers cet examen, les réalisations de la Chine dans le domaine des droits de l'homme, la voie du développement des droits de l'homme chinoise ainsi que la détermination de la Chine à promouvoir la situation des droits de l'homme ont été largement reconnues.
M. Le a rappelé qu'en novembre dernier, il avait annoncé à Genève que la Chine prendrait 30 mesures pour promouvoir le développement des droits de l'homme, ajoutant que "la plupart de ces mesures ont porté leurs premiers fruits".
"Lors de la réunion d'aujourd'hui, j'ai également annoncé que la Chine a décidé d'accepter 284 des 346 recommandations formulées par diverses parties", a-t-il ajouté.
"La Chine est prête à accepter toutes les recommandations si elles sont compatibles avec les réalités chinoises et si elles favoriseront la promotion et la protection des droits de l'homme en Chine", a-t-il martelé.
Il a indiqué que certains pays et organisations ont porté des accusations infondées contre la Chine, tout en exprimant l'opposition ferme de la Chine aux ingérences extérieures dans ses affaires intérieures sous prétexte de droits de l'homme, ainsi qu'aux tentatives portant atteinte à la souveraineté et l'intégrité territoriale de la Chine.
MESURES DE DÉSEXTRÉMISATION
Interrogé sur les "mesures antiterroristes" de la Chine dans la région autonome ouïgoure du Xinjiang (nord-ouest), M. Le a réitéré qu'il ne s'agissait pas de questions ethniques ou religieuses.
"Il s'agit de questions concernant le maintien de la stabilité au Xinjiang et le maintien de l'intégrité territoriale de la Chine", a-t-il affirmé.
Il a rappelé que le Xinjiang a été touché par le terrorisme depuis les années 1990, et le gouvernement de la région autonome ouïgoure du Xinjiang a adopté une série de mesures pour lutter contre les crimes violents et explorer activement la lutte préventive contre le terrorisme et l'extrémisme, dont la création de centres d'enseignement et de formation professionnels.
"La pratique a prouvé que les mesures de désextrémisation adoptées au Xinjiang sont efficaces et constituent des explorations utiles de la lutte préventive contre le terrorisme, ainsi qu'une contribution importante à la cause antiterroriste internationale", a-t-il souligné.
Selon le diplomate chinois, l'objectif des centres d'enseignement et de formation professionnels du Xinjiang est de se débarrasser des pensées extrémistes, à mesure que la situation antiterroriste s'améliore, le programme sera progressivement réduit, ce qui conduira à son achèvement.
LES MEILLEURES HISTOIRES DE LA CHINE EN MATIÈRE DE DROITS HUMAINS
En ce qui concerne les droits de l'homme et le développement, M. Le a indiqué qu'au cours des 40 dernières années, la Chine avait sorti 740 millions de personnes de la pauvreté et que l'année dernière, elle en avait sorti 13,8 millions d'autres, ce qui était "l'équivalent d'un pays européen moyen ou grand".
En 2020, la Chine parviendrait à l'éradication complète de la pauvreté sans "laisser personne en arrière", a-t-il ajouté.
"Les réalisations de la Chine en matière de réduction de la pauvreté sont les meilleurs exemples en matière de droits de la personne", a conclu M. Le.
Cette année marque le 70e anniversaire de la fondation de la République populaire de Chine. Au cours des 70 dernières années, la situation des droits de l'homme en Chine a connu "des progrès historiques, complets et sans précédent", a-t-il estimé.
"La Chine a toujours adhéré à une approche centrée sur la population dans la promotion des droits de l'homme, et nous continuerons à considérer l'aspiration de la population à une vie meilleure comme notre objectif pour l'avenir", a-t-il conclu.