Dernière mise à jour à 08h49 le 29/03
Geng Shuang, porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, a réfuté jeudi les récentes accusations et attaques américaines contre le gouvernement chinois et sa politique au Xinjiang, la région autonome ouïgoure dans le nord-ouest du pays. Il a demandé instamment à la partie américaine de cesser de s'ingérer dans les affaires intérieures de la Chine en se servant des affaires concernant le Xinjiang.
M. Geng a fait ces remarques lors d'un point de presse en commentant les récents agissements et tweets du Secrétaire d'Etat américain Mike Pompeo sur la question du Xinjiang.
Le porte-parole a rappelé que les affaires du Xinjiang étaient les affaires intérieures de la Chine. Selon lui, la situation sociale générale du Xinjiang reste stable avec une bonne dynamique du développement économique, les populations des différents groupes ethniques vivent en harmonie, tandis que le sentiment de sécurité de la population locale s'améliore, et que la satisfaction quant à la stabilité sociale augmente.
Sur la base de mensonges fabriqués de toutes pièces, les Etats-Unis ont lancé des accusations et des critiques injustifiées à l'encontre du gouvernement chinois et de la politique chinoise concernant le Xinjiang, ce que la partie chinoise n'acceptera jamais, a-t-il dit, ajoutant que la Chine était fortement mécontente des remarques et des mesures américaines, et s'y opposait résolument. Le pays a déjà déposé des représentations solennelles auprès de la partie américaine, a fait savoir M. Geng.
"Les centres de formation professionnelle et d'éducation ont été mis en place au Xinjiang à titre de mesures préventives de lutte contre le terrorisme et pour la déradicalisation, ce qui est conforme à la loi et est soutenu totalement par le peuple de tous les groupes ethniques. Et de bons résultats ont été obtenus", a indiqué M. Geng.
Les faits ont prouvé que les centres de formation professionnelle et d'éducation ne sont pas de soi-disant "camps de rééducation" invoqués par des pays occidentaux, dont les Etats-Unis, a-t-il dénoncé.