Dernière mise à jour à 13h53 le 28/03
Le principal représentant de l'entreprise de technologie chinoise Huawei auprès de l'Union européenne a déclaré le 26 mars qu'il se félicitait de l'approche objective de la recommandation de la Commission européenne sur la sécurité de la 5G.
« Huawei se félicite de l'approche objective et proportionnée de la recommandation de la Commission européenne sur la sécurité de la 5G. Huawei comprend les préoccupations des régulateurs européens en matière de cybersécurité. Sur la base d'une compréhension mutuelle, Huawei espère pouvoir contribuer au cadre européen sur la cybersécurité », a déclaré un communiqué envoyé par la société à Xinhua, ajoutant « Nous sommes fermement résolus à continuer à travailler avec tous les régulateurs et partenaires pour faire du déploiement de la 5G en Europe un succès ».
Cette déclaration est attribuée à Abraham Liu, représentant en chef de Huawei auprès des institutions de l'Union européenne, à l'occasion de la publication de la recommandation de la Commission européenne sur la sécurité pour la 5G le 26 mars.
Dans sa recommandation, la Commission européenne a annoncé une série de mesures opérationnelles. Au niveau national, la Commission européenne a précisé que chaque État membre devra mener à bien une évaluation nationale des risques liés aux infrastructures de réseau 5G d'ici la fin juin 2019, après quoi il devra actualiser les exigences de sécurité existantes pour les fournisseurs de réseau et inclure des conditions permettant de garantir la sécurité des réseaux publics.
Au niveau de l'Union européenne, la recommandation a ajouté que les États membres devront échanger des informations et mener à bien une évaluation des risques coordonnée d'ici le 1er octobre 2019. Sur cette base, les États membres conviendront d'un ensemble de mesures d'atténuation pouvant être utilisées au niveau national.
Selon la recommandation, les États membres auront le droit d'exclure des entreprises de leurs marchés pour des raisons de sécurité nationale. Enfin, les risques éventuels liés aux pays tiers devront être évalués, sans toutefois cibler une entreprise ou un pays d'origine en particulier.