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La Chine conserve la première place de l'indice de confiance mondial

le Quotidien du Peuple en ligne | 28.03.2019 11h25

Selon un rapport récent, pour la deuxième année consécutive, la Chine est arrivée en tête de l'enquête sur l'indice de confiance de 27 marchés, la confiance de ses citoyens dans leurs institutions s'établissant à 79 points.

Le rapport, publié conjointement par Edelman China et le Centre national de recherche sur l'image de l'Université Tsinghua, a montré que les scores de confiance de la Chine étaient les meilleurs parmi les quatre principaux types d'institutions publiques étudiées -gouvernement, médias, organisations non gouvernementales et entreprises.

Le rapport a également montré que la confiance avait profondément changé au cours de la dernière année, « mon employeur » devenant globalement l'institution la plus fiable. En Chine, « mon employeur » a acquis le même niveau de confiance que le gouvernement, ce qui est supérieur à la moyenne mondiale et se classe au deuxième rang parmi tous les marchés étudiés.

« La dernière décennie a été marquée par une perte de confiance dans les figures d'autorité et les institutions traditionnelles. Plus récemment, des personnes ont perdu confiance dans les plates-formes sociales qui favorisaient la confiance entre pairs. Ces forces ont conduit les gens à se tourner de nouveau vers les relations se trouvant au sein de ce qu'elles peuvent maîtriser, en particulier leurs employeurs », a précisé Richard Edelman, président et PDG d'Edelman.

L'emploi a été un sujet important dans les Deux sessions qui se sont achevées récemment, et le Premier ministre Li Keqiang a d'ailleurs rappelé dans le rapport de travail du gouvernement que l'emploi sera l'une des principales priorités de la Chine cette année.

La recherche sur le rapport entre employeur et employé dans le rapport apporte un nouvel éclairage sur la résilience requise pour faire face aux défis externes. Les attentes des employés chinois vont maintenant au-delà des conditions fondamentales pour inclure un changement de société. En plus de leur offrir des augmentations de salaire, les opportunités de formation et de développement de carrière deviennent rapidement des préoccupations pour les employeurs.

Les employés chinois espèrent maintenant que leurs employeurs se joignent activement à eux pour défendre et créer un impact significatif sur la société et s'attendent à avoir voix au chapitre dans les décisions clés de l'entreprise.

En outre, les employés attendent de leurs PDG qu'ils mènent la lutte pour le changement. En Chine, plus des quatre cinquièmes des personnes interrogées affirment ainsi vouloir que les patrons prennent les devants en matière de changement. Ce chiffre est beaucoup plus élevé que le chiffre mondial, ce qui reflète la volonté forte du public chinois et ses attentes élevées vis-à-vis des entreprises. Et 80% pensent qu'une entreprise peut prendre des mesures qui augmentent les bénéfices et améliorent les conditions économiques et sociales au sein de la communauté dans laquelle elle opère.

« Les entreprises chinoises doivent donner à leurs dirigeants la capacité d'être visibles et ambitieux. Ils doivent non seulement raconter une bonne histoire d'entreprise sur la scène mondiale, mais aussi s'engager directement dans une relation de confiance employeur-employé et la cultiver, et cette relation pourra à son tour, faire alors partie de leur grande histoire », a souligné Fan Hong, directeur du Centre national de recherche sur l'image à l'Université Tsinghua de Beijing.

(Rédacteurs :Gao Ke, Yishuang Liu)
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