La préservation de la nature pour les générations futures est un grand apport de l'Exposition horticole internationale de Beijing

La ville verte, le respect écologique, l'éducation et la préservation de la nature pour les générations futures, tout cela va constituer un grand apport de l'Exposition horticole internationale de Beijing, a déclaré à Paris Vicente Gonzalez Loscertales, secrétaire général du Bureau International des Expositions (BIE), à la veille de l'ouverture de l'exposition.

A travers l'exposition, le monde entier va se rendre compte que la Chine n'est pas seulement un pays industriel, mais aussi un pays ayant une tradition liée aux fleurs et à la qualité de vie, a dit M. Loscertales lors d'une interview exclusive accordée à Xinhua au siège du BIE à Paris.

Le BIE a suivi cette exposition depuis le début de sa préparation pendant des années, et il y a eu un énorme effort ainsi qu'une coopération très étroite entre le gouvernement chinois et le BIE, selon M. Loscertales.

"La préparation a été exemplaire. On a invité tous les pays de la Terre et je pense que l'exposition va être couronnée de succès ", a-t-il prédit.

Sous le thème "Vivre vert, vivre mieux", elle présentera au monde une Chine verte, innovante et harmonieuse. Selon M. Loscertales, ce thème est une priorité de notre temps: le fait que la Chine, avec sa grande population et ses énormes villes, s'occupe d'une façon aussi enthousiaste et efficace de promouvoir la ville verte est très intéressant pour tout le monde.

"Les gens vont être surpris et c'est une grande innovation qu'un grand pays en plein développement industriel ne néglige pas tout ce qui est en relation avec la nature", a-t-il noté.

Les visiteurs vont aussi découvrir de nouvelles techniques horticoles pendant l'exposition, a-t-il précisé, soulignant qu'il y aura beaucoup de recherche, et de l'innovation en matière de la croissance des plantes.

"Ils vont pouvoir constater les grands développements que l'association des producteurs chinois a fait en matière de l'horticulture. Ils vont aussi connaître le rôle des universités qui sont liées à tout ça. Ils vont voir également des pays qui sont à la tête des innovations horticoles comme les Pays-Bas ainsi que d'autres pays qui vont aussi amener leurs jardins, permettant la connaissance de nouvelles techniques et leur comparaison", a-t-il dit.

M. Loscertales a estimé que l'exposition allait être un grand dialogue sur la nature, un dialogue où le citoyen doit être un protagoniste. "Il faut impliquer les citoyens dans tout ça. Ce sont des innovations qu'on va voir à un degré superlatif dans le cadre de l'exposition de Beijing".

Pour les habitants de Beijing, le site de l'exposition sera un poumon, un espace vert où ils pourront jouir de la nature, selon lui. "C'est la même chose pour les touristes étrangers. Ils vont pouvoir faire l'expérience urbaine de la grande ville de Beijing mais aussi à un moment donné, pouvoir sortir de là, faire une excursion à la Grande Muraille et passer un peu de temps dans la nature".

"J'attends de cette exposition que ce soit une étape de plus pour que les gens connaissent mieux la Chine, pour que les gens puissent apprécier la contribution de la Chine, et pour qu'ils commencent à se rendre compte que cet immense pays avec une énorme population est très engagé à améliorer les conditions de vie", a-t-il conclu.

L'Exposition horticole internationale de Beijing, qui va durer 162 jours à partir de ce dimanche, devrait impressionner quelque 16 millions de visiteurs chinois et étrangers par ses vastes collections de plantes, de fleurs et de pavillons attrayants. Plus de 110 pays et organisations internationales y participent, ouvrant un nouveau chapitre dans l'histoire de cette exposition avec la plus forte participation jamais enregistrée.

Par Tang Ji