Dernière mise à jour à 10h37 le 05/08
Bien qu'elle ait qualifié les discussions commerciales achevées il y a peu entre la Chine et les États-Unis de "constructives", et exprimé l'espoir d'un plus grand "dialogue positif", la Maison-Blanche a annoncé jeudi un projet d'imposer des tarifs douaniers supplémentaires sur les importations chinoises à partir du 1er septembre.
Cette escalade unilatérale de la part de Washington des différends commerciaux constitue une grave rupture de la confiance après la signature en juin par les deux parties d'un consensus pour relancer les pourparlers commerciaux sur une base d'égalité et de respect mutuel.
Outre qu'il sape la dynamique des discussions commerciales nouvellement reprises entre la Chine et les États-Unis, ce nouveau revirement américain est un exemple typique du peu de confiance dont est digne Washington lorsqu'il passe un accord, et de sa tendance perturbante à l'intimidation.
L'administration américaine doit garder à l'esprit que ses intimidations et ses menaces douanières, qui n'ont pas fonctionné par le passé, ne fonctionneront pas non plus cette fois-ci.
Depuis plus d'un an, les litiges commerciaux initiés par les États-Unis avec la Chine ont entravé non seulement la croissance de ces deux pays mais aussi celle du monde entier. Par ailleurs, l'attitude de plus en plus capricieuse de Washington nuit à l'ordre mondial actuel en y ajoutant encore davantage d'incertitudes.
Alors que l'administration des États-Unis est prête à adopter un tarif douanier de 10% sur les 300 milliards de dollars d'importations chinoises qui restent, la sincérité qu'on peut lui attribuer dans la recherche d'un accord commercial mutuellement bénéfique avec Beijing capable de répondre aux grandes préoccupations de l'autre pays est en chute libre. Il semble qu'aux yeux des faucons de Washington, les pourparlers commerciaux ne soient rien de plus qu'une formalité visant en réalité à démembrer la Chine.
De plus, le nouveau fonctionnement des discussions commerciales sino-américaines montre que certains politiciens de Washington tentent de jouer la carte de la dureté à l'égard de la Chine pour gagner des points sur la scène politique alors que les élections présidentielles approchent aux États-Unis.
Contrairement aux rounds précédents de taxation des importations chinoises, l'administration américaine cible cette fois-ci un large segment des produits de consommation, et par conséquent "prend en otage les familles américaines" dans ses négociations commerciales, estime Matt Priest, président de l'association des distributeurs de vêtements et chaussures Footwear Distributors and Retailers of America.
Si la Maison-Blanche se vante d'augmenter les taxes sur la Chine jusqu'à ce qu'un accord commercial soit trouvé, elle devrait garder à l'esprit que la Chine n'acceptera qu'un accord gagnant-gagnant sur la base du respect mutuel et d'un traitement entre égaux.
La position de Beijing est constante et claire : la Chine ne veut pas la guerre commerciale, mais elle n'en a pas peur et elle mènera cette guerre si nécessaire.
En réponse aux attaques douanières de Washington depuis mars 2018, la Chine a dû prendre des contre-mesures énergiques. Cette fois-ci ne fera pas exception.
Néanmoins, Beijing reste engagé à discuter des problèmes commerciaux avec Washington tant que le règlement se base sur le respect mutuel et l'égalité, et tant que le résultat est conforme aux intérêts essentiels de la Chine. La Chine, qui connaît toujours une croissance économique régulière et affiche un potentiel énorme de développement supplémentaire, trouvera toujours un moyen de résister à toute pression si aucun accord n'est trouvé.
Par conséquent, on peut espérer que Washington abandonnera son fantasme de mettre à genoux Beijing avec ses vieux trucs de pression maximum. Si Washington veut réellement un accord, alors ils devront tout d'abord faire preuve d'une véritable sincérité.
Un haut responsable du PCC rencontre le président de la Cour centrale de la RPDC
Le président chinois en tournée d'inspection en Mongolie intérieure
Le marché de la consommation en Chine offre des opportunités aux entreprises internationales
La BAII compte désormais 100 membres avec l'adhésion de trois pays africains
L'aéroport international de Beijing Daxing est un grand projet
Chine : les ventes hors taxes à Hainan en hausse de 26,56% au premier semestre
La Chine et l'Afrique soulignent le bon élan de leur coopération financière
La Chine suspend l'importation de porc canadien
Ceux qui veulent nous rejoindre sur la messagerie WeChat, scannez le code QR ci-contre.
Shanghai en tête de la capacité de consommation en Chine
Le ministère de la Justice chinois lance un site en anglais
Le réseau 5G couvrira 430 millions de Chinois d'ici 2025
La coentreprise d'Airbus en Chine devient le seul fournisseur de certains éléments de structures composites de l'A350 XWB